Tribunal de Sidi M’hamed : Audition dans le fond, ce dimanche, pour plusieurs militants kabyles, dont le journaliste Mohamed Mouloudj

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Arrestation de militants kabyles par la police algérienne
Arrestation de militants kabyles par la police algérienne

ALGER (TAMURT) – Ce dimanche 07 novembre, plusieurs prévenus, des militants kabyles interpellés début septembre dernier avec perquisition au domicile familial, et placé depuis sous mandat de dépôt, notamment au fallacieux motif d’appartenance « à une organisation terroriste » (le MAK, NDLR), devraient être présentés devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour une audition sur le fond des faits qui leur sont reprochés.

Pas moins de sept militants kabyles comparaîtront, ce dimanche 07 novembre, devant le juge instructeur du tribunal de Sidi M’hamed pour une audition de fond. Il s’agit des militants Ali Mimoun, Zahir Djemai, Boudjemaa Malek, Arezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Zahir Messaoudene et le journaliste Mohamed Mouloudj. Pour rappel, le juge d’instruction de ce même tribunal avait placé sous mandat de dépôt tous ces prévenus, en plus du militant Abdenour Saidi, le 14 septembre dernier. Ensuite, la chambre d’accusation (Cour de Ruisseau d’Alger) avait confirmé, le 29 septembre, l’ordonnance du juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger de placer sous mandat de dépôt tous ces militants, à l’exception de l’activiste Abdenour Saidi.

En effet, la chambre d’accusation a annulé la décision du juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger qui l’avait placé sous mandat de dépôt. Amputé de ses deux jambes à cause de la maladie du diabète, Abdennour Saidi, un sexagénaire dont la santé est vulnérable, a été remis en liberté le 29 septembre, après avoir passé presque un mois en prison.

A noter que ces activistes kabyles sont poursuivis pour des chefs d’inculpation graves montés de toutes pièces, comme « atteinte à l’unité nationale » et « appartenance à une organisation terroriste », à savoir le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), classé comme tel par le Haut Conseil de Sécurité (HCS) de l’Algérie, le 18 mai dernier.

Arezki Massi

3 Commentaires

  1. On ne peut arrêter des personnes qui n’ont pas commis de délits encore moins de crimes. C’est absurde. Le séparatisme est consubstantiel à l’arabisation/islamisme qui est prospéctée comme fatalité. Souvent la réaction naturelle des peuples est indicative de l’ incohérence des choix qui sont dysfonctionnels. Il suffit de voir le positionnement de la fratrie arabe envers l’ Algérie qui se veut arabe!

  2. .
    Y a pas de justice sous un / ce Régime dictatorial militaire et mafieux…
    .
    Il n’y a que la répression permanente, les arrestations et séquestrations, les assassinats et massacres, les manipulations et provocations, la propagande et l’intox’, l’atomisation partisane (une multitude de partis contre-oppositionnels) et la division totale, l’opposition neutralisée, un champs politique et médiatique collaborationniste (partis soumis et instrumentalisées), l’omniprésence et l’omnipotence de la Police politique secrète, une Armée de régime / régimiste ‘ surveillée et tenue  » par ladite Police occulte au service de la Junte régnante, commandée par un groupe des Généraux
    prédateurs et assassins….
    .

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