Bgayet : Mira Moknache condamnée à 2 ans de prison

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AMIZOUR (TAMURT) – Mira Moknache, enseignante à l’université Abderrahmane-Mira de Bgayet et militante infatigable, a été condamnée à deux ans de prison ferme. Le verdict a été rendu ce matin.

Ainsi, la militante Mira Moknache écope de deux années de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA. Pour rappel, le procureur avait requis 5 années de prison ferme et 50 000 DA d’amende contre l’universitaire et militante Mira Moknache à l’issue du procès de cette dernière qui s’est déroulé le 16 novembre dernier au tribunal d’Amizour. Le chef d’inculpation retenu contre Mira Moknache est « atteinte à l’unité nationale ».

Mira Moknache et des centaines de militants kabyles sont condamnés à la prison ferme et d’autres sont incarcérés sans même avoir eu droit à des procès au moment où des Naima Salhi et des personnages ayant passé des années à insulter les kabyles, la langue amazighe et les symboles de la Kabylie jouissent de l’impunité totale et de la liberté.

Aucun des personnages ayant passé des heures entières à tirer à boulets rouges sur la Kabylie et sur la culture et l’identité amazighe, sur les plateaux de télévision, n’a été inquiété par la justice. Des plaintes ont même été déposées contre Naima Salhi par des avocats de la Kabylie, mais à ce jour, aucune suite n’a été donnée à ces requêtes.

Juba Gacemi

4 Commentaires

  1. Décision injuste du tribunal d’inquisition arabo-islamo-fasciste anti-kabyle et liberticide. C’est une très grave atteinte aux droits les plus élémentaires de conscience et d’expression, ce régime véreux, illégitime, imposteur, incompétent, voleur et corrompu a criminalisé la liberté de penser et le militantisme politique. Solidarité totale avec tous les détenus politiques. Message à tous les kabyles, exigeons la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers kabyles politiques, de conscience, d’expression, de confession chrétienne. Regardez aujourd’hui c’est une de vos sœurs qu’ils emprisonnement, hier c’était Kamira, Slimane et tant d’autres, demain ce sera vous! 60 ans que ces crapules ont confisqué le pouvoir et règnent sans partage, ils ont littéralement vidés les caisses de l’état et tout bouzillé, sans que personne ne bronche. Ils ont fait de la la kabylie un enfer. C’est un ethnocide à huis clos. Un vrai kabyle ne se soumettra jamais au diktat arabo-islamiste et ne fera jamais allégeance à un régime tortionnaire et corrompu.

  2. Le pouvoir profite de la passivité du peuple kabyle en particulier et algérien en général pour poursuivre sa politique de répression.
    Tant que on ne réagit pas d’une manière massive et ferme contre l’injustice et la répression de ce pouvoir aux abois nous finirons tous en prison pour un oui ou un nom.
    Nos libertés dépendent au bon vouloir de ces délinquants qui détiennent la force pour opprimer son peuple.
    Le pouvoir ne reconnaît qu’une seule chose et construit ses stratégies de gouvernance sur la bases des rapports de force.
    La peur doit changer de camp,

  3. Nous sommes un drôle de peuple , on a mis à bas le colonialisme , le plus sanguinaire de L’Histoire et nous sommes incapables d’en finir avec un pouvoir criminel qui a fait de L’Algérie sa propriété et en jouit à sa guise , comme si ces crapules l’ont hérité de droit divin . pourtant , les Kabyles ont eu l’opportunité de chasser ces harkis criminels avec la révolution démocratique de 1988 – 1992 . mais , ils ont sombré au chant des sirènes que le docteur malade de Sadi leur a mis en musique . du beau travail et lui , il coule des jours heureux à Marseille , après avoir mis la Kabylie aux mains du pouvoir de soudards qui dirigent le pays .

  4. La constante criminelle du Régime dictatorial militaro-mafieux.
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    Des centaines de détenus sont arbitrairement retenus dans les geôles de la Junte régnante. Par principe, il nous faut les défendre en général, qu’ils soient de vrais opposants arrêtés pour les punir en raison de leur opposition de leurs positionnement et leurs activités hostiles au Régime dictatorial militaro-mafieux, ou les faux-opposants / contre-opposants prétendument ‘ arrêtés ‘ pour les héroïser / zaïmiser, et les libérer par la suite et les mettre au-devant de la scène en leur créant des partis-satellites favorables au Clan dominant, comme ça été fait durant les années 80 avec la fameuse ‘ ouverture controlée ‘ conçue par le Généralissime Belkheir. Bref !
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    Ces campagnes de répression visent à casser le puissant ‘ Mouvement protestataire populaire ‘ qui, depuis févier 2019, draine des millions de citoyens engagés frontalement et farouchement contre la Dictature mulitaire au pouvoir (depuis 1962)….

    On compte des centaines de citoyens emprisonnés. Certains ont subi des sévices et notamment des agressions à caractère sexuel accompagnée d’insultes obscènes et d’humiliations.

    Les sinistres mésaventures de certains détenus suit les révélations sur les faits de tortures ont provoqué l’indignation et la colère dans tout le pays et au sein de la diaspora. Certains quelques cas médiatisés ne peuvent masquer la réalité d’une répression extrêmement violente, qui n’hésite devant aucun moyen pour terrifier la population et décourager toute velléité de contestation.

    Le jeune âge de nomreux prisonniers illustre l’absence totale de scrupules des responsables des Appareils répressifs. Ces atteintes répétées (tortures, viols, etc.) aux Droits de l’homme donne à voir la nature des comportements déviants de trop nombreux membres des Services de répression. La colère et l’indignation dominent toutefois dans l’opinion, mais pas la surprise, car tous les citoyens savent à quel point la torture et les traitements dégradants font partie du registre habituel des Appareils répressifs du Régime militaro-mafieux.

    Ces actes criminels sont révoltants, indignes et inacceptables, des moyens tiennent lieu depuis des décennies de méthode de gestion ordinaire de la société.

    Les arrestations arbitraires et les sévices perpétrés par les Organes de répression sont monnaie courante : la brutalité et la torture sont un usage courrant dans les centres de la Police secrète, mais aussi de la Gendarmerie et de la Police dite nationale. Ces mœurs perdurent depuis trop longtemps dans une situation de non-droit où les victimes et leurs proches sont sans défense ni recours face à l’arbitraire. Cela doit cesser ! Les acteurs de ces violences
    volontaires doivent être dénoncés, et les victimes doivent être reconnues en tant que telles et recevoir réhabilitation, réparation et des indemnisations conséquentes.

    Nous devons condamner fermement tous ces dépassements et ces actes de tortures qui apparaissent comme systématiques et commandités par les Généraux décideurs, les Parrains (Nezzar & cie) et les Maitres de la Police politique….

    Nous devons exiger que toute la lumière soit faite sur ce qu’ont enduré les détenus et que soient poursuivis et jugés tous les responsables de ces violences.

    Il nous faut exprimer notre entière solidarité et notre soutien total à toutes les victimes de l’arbitraire.
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