 – La militante Mira Moknache et ses huit autres camarades, dont Madjid Ait Taleb, Arezki Hidja, Sofiane Zerkak, Bilal Amouri et Noureddine Redouane reviendront au tribunal correctionnel d’Aqvu une quatrième fois le 17 mars prochain. Leur procès, prévu ce 24 février, a été encore une fois reporté. Aucune explication n’a été donnée par le parquet concernant ce renvoi.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – La militante Mira Moknache et ses huit autres camarades, dont Madjid Ait Taleb, Arezki Hidja, Sofiane Zerkak, Bilal Amouri et Noureddine Redouane reviendront au tribunal correctionnel d’Aqvu une quatrième fois le 17 mars prochain. Leur procès, prévu ce 24 février, a été encore une fois reporté. Aucune explication n’a été donnée par le parquet concernant ce renvoi.
Après six heures d’attente, les avocats venus défendre Mira Moknache et ses camarades ont été informés que le procès est finalement renvoyé au 17 mars 2022. Il était initialement programmé hier 24 février, après les renvois du 20 janvier 2022, ainsi quedu 30 décembre et 16 décembre 2021.Les neuf militants poursuivis dans cette affaire, qui remonte à 2019, sont sous contrôle judiciaire depuis plusieurs mois. Ils ont été arrêtés, en 2019, devant le tribunal d’Aqvu, où ils sont venus manifester leur soutien à des détenus du drapeau amazigh.
En effet, lorsque l’ancien homme fort du régime algérien, le général Gaid Salah, était au pouvoir, il avait donné des instructions fermes aux forces de répression algériennes pour arrêter les manifestants brandissant le drapeau amazigh. L’universitaire Mira Moknache et les huit autres militants kabyles sont accusés d’«atteinte à l’unité et la sécurité nationale », « violence sur la police » et « destruction de biens publics ».
A noter par ailleurs que le militant indépendantiste Madjid Ait Taleb se trouve sous mandat de dépôt. Il a été arrêté le 26 septembre 2021 à Aqvu et rasnféré à Alger.
Lyes B.