Procès de LNI : Les familles des condamnés à mort se mobilisent et clament l’innocence de leurs enfants

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Rassemblement des familles des condamnés à mort à LNI, dimanche dernier
Rassemblement des familles des condamnés à mort à LNI, dimanche dernier

TIZI WEZZU (TAMURT) – Plusieurs familles des citoyens kabyles, injustement condamnés à mort par la justice algérienne, le 24 novembre dernier, pour le meurtre de Djamel Bensmail et les incendies criminels perpétrés en Kabylie, en août 2021, se sont rassemblées, dimanche dernier, sur la place Abane Ramdane, au centre-ville de Larbaa Nath Irathen. Elles réclament la libération de leurs enfants, faussement accusés dans ce procès politique par excellence. Certains des condamnés à mort n’étaient même pas présents sur les lieux du crime, qui était orchestré et exécuté par régime algérien. Les élèves du lycée Abderrahmane Illouli ont également séché les cours en guise de soutien à ces familles scandalisées par un verdict des plus iniques.

Indignées face au verdict prononcé, jeudi dernier, par le tribunal criminel de Dar El Beida (Alger), les familles des citoyens kabyles, injustement accusés dans l’affaire du meurtre de Djamel Bensmail et des incendies criminels perpétrés en Kabylie, en août 2021, se sont rassemblées, dimanche 27 novembre, sur la place Abane Ramdane, au centre-ville de Larbaa Nath Irathne. Malgré le dispositif sécuritaire important dépêché sur les lieux par la police algérienne, ces familles ont bravé la peur pour exprimer leur indignation et dénoncer l’arbitraire et l’injustice dont sont victimes leurs enfants. Plusieurs kabyles condamnés à mort dans ce procès de la honte ne se trouvaient même pas sur les lieux du drame. Ils ont été arrêtés et accusés dans cette affaire pour leur militantisme, au demeurant pacifique, en faveur de l’autodétermination de la Kabylie, un droit pourtant reconnu par les chartes des Nations Unies, et même par la constitution algérienne.

Ces familles sont déterminées à maintenir leur mobilisation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Pour sa part, le maire de la commune de Larbaa Nath Irathen a adressé un courrier au ministre algérien de la Justice pour demander son intervention en vue de revoir le procès de l’affaire Djamel Bensmail.

Arezki Massi

1 COMMENTAIRE

  1. Un courrier pour le ministre de la justice.
    C’est une blague!!!
    Ce maire , soit il n’a rien compris soit il fait semblant où il fait parti de la stratégie du pouvoir.
    Ce courrier servira juste à donner une légitimité à un pseudo ministre , un petit serviteur de la junte.
    La justice s’obtient par la mobilisation et la solidarité de tous et non par des courriers.
    Il faut construire un rapport de force en faveur du peuple.
    C’est le seul moyen de plier nos ennemis.
    Le peuple c’est la seule force et c’est à lui seul de décider de son sort.
    La soumission ou la résistance.

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