 – Le procès en appel dans l’affaire des militants politiques kabyles Muh-Said Belkacemi, cadre de l’Union pour la République Kabyle, Ahcene Graichi, Amar Halalou, Hocine Moula et son fils Nadir s’est déroulé, ce mercredi 25 octobre, à la cour d’Alger. Condamnés en première instance à la prison ferme, le parquet a requis en appel et au terme de son réquisitoire l’aggravation de la peine. Le verdict est mis en délibéré pour le 22 novembre prochain.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Le procès en appel dans l’affaire des militants politiques kabyles Muh-Said Belkacemi, cadre de l’Union pour la République Kabyle, Ahcene Graichi, Amar Halalou, Hocine Moula et son fils Nadir s’est déroulé, ce mercredi 25 octobre, à la cour d’Alger. Condamnés en première instance à la prison ferme, le parquet a requis en appel et au terme de son réquisitoire l’aggravation de la peine. Le verdict est mis en délibéré pour le 22 novembre prochain.
Reporté pour la troisième fois, le procès en appel du militant indépendantiste kabyle Muh-Said Belkacemi et ses co-accusés s’est finalement tenu, ce 25 octobre. Accusés entre autres « d’atteinte à l’unité nationale », Ahcene Graichi, Hocine Moula et Amar Halalou ont été condamnés le 6 juin 2022 à deux ans de prison ferme, alors que Muh-Said Belkacemi et Nadir Moula ont écopé chacun d’un an de prison. Pour rappel, trois de ces militants kabyles, en l’occurrence A. Graichi, H. Moula et M. Belkacemi ont été placés en détention préventive, en décembre 2021, et remis en liberté provisoire le 31 mars 2022. Pour leur part, Nadir Moula et Amar Halalou avaient été placés sous contrôle judiciaire depuis le 16 décembre 2021.
A noter que l’ancien militant berbériste, Ahcene Cherifi, cité dans le même dossier, est décédé le 15 mai 2022 après sa remise en liberté provisoire, ce qui a entraîné l’arrêt des poursuites judiciaires à son encontre. L’arrestation de ces militants kabyles s’inscrivait dans le cadre de la répression sans précédent enclenchée par le régime algérien en Kabylie, après la promulgation de l’article 87 bis du code pénal algérien, qui incrimine l’acte politique. Cet arsenal juridique visait particulièrement la criminalisation de la revendication kabyle du droit à l’autodétermination. Des dizaines de militants indépendantistes et sympathisants de la cause indépendantiste ont été arbitrairement interpellés, poursuivis pour ‘’terrorisme‘’ sur la base de l’article 87 bis et condamnés à des peines de prison ferme.
Lyes B.
Solidarité totale avec tous nos frères et sœurs Kabyles dans les prisons coloniale algérienne. La répression est l’arme des faibles et des trouillards . Il arrivera un temps où il faudra passer au négociations pour le bien de tous : la liberté a un prix et les emprisonnements des Kabyles innocent sortiront la tête haute , car on ne pourra jamais combattre une idée .
Gloire à nos frères et sœurs de combat pacifique pour que la Kabylie continue d’exister comme elle a toujours été depuis des milliers d’années ( bien avant la création de la France et sa sœur jumelle de l’autre côté de la mer ) .
( KIK ) : KABYLIE INDÉPENDANTE Kabyle