Cour d’Oran : Des peines de 2 à 7 ans de prison ferme contre des détenus et militants politiques kabyles

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Tribunal Oran
Tribunal Oran

ALGERIE (TAMURT) – Le régime algérien continue d’instrumentaliser sa justice servile à l’encontre des enfants de la Kabylie. Ce mardi 04 juillet, à la veille de la célébration d’une indépendance dont la Kabylie avait payé un lourd tribut, mais confisquée par une junte militaire aux commandes de l’Algérie depuis 1962, six détenus kabyles et deux autres activistes ont été condamnés à des peines allant de 2 à 6 ans de prison ferme.

La cour d’Oran vient de condamner en appel, hier mardi, le militant kabyle Bilal Khamadj, originaire de Djaafra (Bordj Bou Arréridj) à 07 ans de prison ferme, alors que ses codétenus, natifs notamment de Vgayet, B. Lyes, Mehdi Idir, Ramtani Kouceila, Fortas Toufik et Behri Kamel ont écopé chacun 5 ans de prison. Cela fait presque 2 ans que ces militants kabyles sont détenus dans les geôles algériennes, à Oran. Ils sont arbitrairement arrêtés et faussement accusés de terrorisme sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien. Pour leur part, les militants Akkouche Mustapha et Mira Moknache, originaire du département de Vgayet, poursuivis également dans le même dossier, ont été condamnés respectivement à 2 ans de prison ferme sans mandat de dépôt.

Ces condamnations arbitraires contre des militants politiques pacifiques kabyles ont été prononcées alors que le président algérien Abdelmadjid Tebboune vient d’accorder la grâce présidentielle à 8 537 détenus condamnés pour des crimes de droit commun.

Lyes B.

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