De Madghis et Ben Boulaid à Salim Yezza

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Salim Yezza
Salim Yezza

ALGERIE (Tamurt) – Les autorités algériennes viennent de requérir 2 ans de prison et 10 000 euros d’amende contre le militant auresien Salim Yezza, natif de Tkout. Encore une fois, la dictature d’Alger sévit contre l’authenticité, la volonté de liberté et l’aspiration au progrès et aux Droits de l’homme. De Madghis (Imedracen), père des amazighs et fondateur de la Numidie, à Salim Yezza fils de TKout et infatigable militant berberiste en passant par Mustafa Ben Boulaid, fils de la Toussaint et un des pères fondateurs de la révolution algérienne, les autorités étrangères ont de tout temps voulu effacer cette culture rebelle chaoui et faire incliner cette grande montagne des Aurès.

Les Romains n’ont pas réussi, l’envahisseur arabe non plus et le colonialisme français s’y cassé la figure. Ce n’est pas la dictature d’Alger, caste de Oujda et usurpatrice de l’histoire et du territoire qui va détruire une culture plusieurs fois millénaires.
Vous pouvez emprisonner Salim, vous pouvez garder en taule Merzoug Touati comme vous l’avez fait avec le chrétien kabyle Bouhafs et le médecin mozabite Fekhar. Vous pouvez matraquer la population et piller les richesses mais vous n’aurez jamais d’honneur ni de dignité. Vous resterez de vulgaires occupants, de minables asservis à l’arabo-islamisme.

Tamazgha n’abdiquera jamais. Nous gagnerons.

A. Mekdam

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