KABYLIE (TAMURT) – Contrairement aux députés Kabyles, qui ont vendu leur honneur, les maires, certains maires kabyles, défient le régime. Une partie des maires du FFS et du RCD refusent de prendre part à l’organisation des élections présidentielles que le régime algérien veut imposer ce 12 décembre 2019.
Le maire de la commune de Timizirt, Lounes Djouadi, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a défrayé la chronique en annonçant que deux ministres ne sont pas les bienvenus dans sa commune et il ne les recevra pas. Les deux ministres, qui devaient se rendre ce premier novembre à Timizart, étaient obligés d’annuler leur déplacement. Le courage d’une partie des maires kabyles est salué. Ils veulent instaurer leur autorité, même si le pouvoir algérien ne leur laisse presque aucun pouvoir, puisque c’est le chef de daïra, désigné par le pouvoir central d’Alger qui décide de tout.
Même si plus de la moitié des Kabyles n’ont pas voté pour ces maires, le courage de certains d’entre eux force le respect. Le vrai défi pour ces maires reste de ne plus reconnaître l’autorité des chefs de daïras et des walis envoyés en Kabylie. Ce n’est pas une mince affaire, mais si les maires de la Kabylie s’unissent et appellent au soutien de la population, leur autorité pourrait être imposée.
La vulnérabilité du régime en cette conjoncture de crise politique qui perdure en Algérie peut être une opportunité pour les Kabyles de franchir le pas. Les maires catalans ont même réussi à organiser un référendum d’autodétermination!
Nadir S
Des maires kabyles defient le gouvernment algerien….haha!! Moussa hadj et hadj moussa.
Il faut un changement radical dans les idées pour esperer evoluer! Tant que on s’attache à toute cette merde algerienne on reculera surement.
Un Maire kabyle est un maire algerien meme si il est ton cousin ou frere.
J’irais plus loin, tant que il y’a l’arabe en kabylie et des mosquées dans nos villages et viles….rien ne changeras. Il faut une rupture radicale, mais pour cela il faut un courage enorme….pas facile de changer les esprits.
il faut décolonisé les mentalités , se battre c´est bien mais pas dans l´esprit ladite « hirak » qui n´est rien d´autre que l´ombre du regime fln post 1962!
Accepter sur le fronton de sa Commune la langue arabe officielle, cela signifie que vous vous subordonnez au choix de l’ organisation en unilatéral de boukharouba, celui qui fit le crime d’État en kabylie en 1963. Se gargariser du formalisme arabo démocratique sonne plutôt ridicule!
Hé les gas quand l’on reçoit des ordres on exécute entendu ? bien.
Vive l’Algérie.
@Kader, L’Algérie arabe ne peut exister que comme entité coloniale
Azul akken tellam.
Wiyi meṛṛa llan melmi kan d iqeddacen n uḍabu. Tura ahat, ikin-d, faqen-d imi ugin, ass-a ad aɣen awal i uḍabu n « llumma taɛrabt d tneslmet ». Maca, widak n RCD akked FFS deg tejmaɛt taɣelnawt (APN) igin ad d-ffɣen acku illa wučču, iččur usegres i lɛalf (mangeoire). Twalam tura, mačči win ig hedren tameslayt nneɣ kan ittḥulfu neɣ tettɣit teqbaylit ig twaɛzlen si 62 s imsaɛrben, ar ass-a di tmurt taqbaylit akked di Tmazɣa sumata. Tura d lawan, akkenḍ yal aqbayli ad ibedd ar tutlayt n tyemmatt ines, maɛna ines « Taq-bay-lit » nnɛeɣ aɛzizen ! Tanmirt nwen ay imaziɣen sumata.
Fille aînée de la terre de tamazgha ,notre chére kabylie à laquelle « les descendants et les mutants de l’envahisseur arabe le vil okba INTERDISENT ,à ce jour,hélas, D ‘ËTRE ELLE MÊME ,notre terre-mére à tous,en occident méditerranéen, qu une morbide déliquescente et ravageuse colonisation arabomusulmane a dépossédée de sa légitimité territoriale et identitaire,en l affublant de terre de l imposteur « maghreb dit arabe ».Notre terre nord africaine en méditerranée occidentale que l’arabisation ,coûte que coûte,ne cesse d’humilier et d’occuper en y imposant des noms et prénoms de l’état civil arabe,des fêtes arabes,des cérémonies ,des mariages ,des baptêmes , des célébrations familiales et sociétales de traditions arabes et surtout pour dépersonnaliser de son idendité kabyle et amazigh notre terre en y imposant LA LANGUE COLONIALE ARABE à nos enfants et dans la vie quotidienne de la kabylie
JUSQU’A QUAND subirons nous ,encore et encore,ce joug colonial de l’arabisme ravageur?