KABYLIE (Tamurt) – Au moment ou des ténors de la culture Kabyles glissent un derrière l’autre sur la planche de corruption, un artiste se distingue par son honnêteté. Il s’agit de l’écrivain et humoriste Kabyle Muhand Fellag qui a pris complètement ses distance avec les autorités Algériennes.
On le voit sur tous les plateaux et journaux européens, mais jamais dans la presse Algérienne en dépit de son succès mondiale. Fellag n’a jamais participé à un événement culturel organisé par le régime Algérien que se soit en Algérie ou à l’étranger. Son honnêteté est unique. Il n’a jamais été attiré par l’argent du régime. Fellag a choisi la crédibilité. l’humoriste qui a porté plus haut la culture Algérienne et Kabyle est resté égal à lui même et ne badine jamais avec ses principes
Contrairement à Aït Mengulet, Akli Yahiaten, Takfarnas et dernièrement Idir qui ont déçu toute la Kabylie au faîte de leur carrière avec leur approche du pouvoir Algérien qui combat de toute ses force l’identité Amazighe. Il est utile de signaler aussi que certains artistes, écrivains et chanteurs Kabyles ont toujours gardé leur distance avec le pouvoir Algérien à l’image d’Ali Idaflawen,
Ravah Amokrane
Il faut rappeller que Fellag a joué le rôle d’un « arabe algérien » dans le film « Ce que le jour doit à la nuit », avec un portrait de Messali derrière lui….
Un acteur, Monsieur, n’a pas de frontières, mais il sait toujours qui il est.
Peut-être qu’il sait encore qui il est, mais un acteur engagé ne jouerait pas un rôle qui déforme l’histoire de son peuple aux yeux des spectateurs.