Après la réussite du congrès du MAK, des journalistes de Tizi Ouzou surveillés de près

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KABYLIE (Tamurt) – La réussite du congrès du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, MAK, tenu le week-end dernier à At Zellal, continue de susciter des réactions de panique de la part du pouvoir et de tous ses relais. D’abord, il y a eu les informations dont notre journal a fait part dans nos précédentes éditions. Puis, depuis quarante-huit heures, nous avons appris que les journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou, particulièrement les permanents qui exercent au niveau du chef-lieu de wilaya, sont surveillés de très près par des agents des renseignements généraux de la police.

Ces derniers, auraient en effet été instruits d’approcher le plus possible lesdits journalistes et de recueillir auprès de ces derniers le maximum d’informations inhérentes à tout ce qui a trait au MAK et à ses activités. Les agents des renseignements généraux de Tizi Ouzou ont été également instruits afin d’identifier la liste des journalistes exerçant dans la wilaya de Tizi Ouzou qui ont des sympathies avérées avec le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Pour tenter d’approcher ces journalistes, connus pour être des personnes indépendantes et intègres, les agents des renseignements généraux de Tizi Ouzou s’appuient et comptent beaucoup sur des journalistes de service avec lesquels il s’affichent régulièrement dans les cafés maures de la 1ville de Tizi Ouzou, notamment au niveau des cafés maures, sis près de la maison de la culture « Mouloud-Mammeri ».

En contre partie des loyaux services que rendent ces journalistes de services aux éléments des renseignements généraux, ces derniers leur promettent des exclusivités concernant l’information dite sécuritaire. Il y a lieu de noter enfin qu’ils sont nombreux les journalistes de Tizi Ouzou qui partagent et adhèrent entièrement aux idéaux du MAK mais ils ne peuvent pas s’afficher publiquement car, en plus du risque d’être persécutés et surveillés par les services de sécurité, ils encourent également un autre risque, celui de perdre leur emploi.

En Algérie, aucune direction de journal n’accepterait d’employer un journaliste qui déclarerait publiquement son appartenance au MAK, par peur de représailles, également de la part du pouvoir algérien.

Lyès Medrati

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