Assemblée constituante égyptienne : Les amazighs de Siwa réclament leur reconnaissance

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EGYPTE (Tamurt) – Amani El Ouahchi, dans une déclaration à la presse écrite Egyptienne, a dénoncé la marginalisation des Amazighs du désert de Siwa par les nouveaux maîtres de l’Egypte. Une marginalisation, selon elle, qui ne permettra aucunement aux rétablissements de l’ordre et de la stabilité politique du pays. L’oratrice pousse le bouchon très loin. Ella va jusqu’à menacer les dirigeants égyptiens de soulèvements populaires et révolutionnaires des Amazighs de Siwa si jamais leurs droits sont ignorés comme au temps du dictateur Moubarek.

La lutte armée pour faire valoir les droits des Imazighen de Siwa n’est pas à écarter, selon la militante Amani El Ouahchi. Elle estime que la minorité ethnique du Sinaï, au nord de l’Egypte, situé aux frontières Israéliennes, est l’exemple le plus édifiant. Ils ont réussi à faire plier le régime Moubarek par la voix de la lutte armée et ont arraché une bonne partie de leurs droits les plus élémentaires. La mise en garde des militants de Siwa n’est guère fortuite. Ils se préparent d’ores et déjà aux formes de luttes à entamer dans les plus brefs délais. Les habitants de Siwa vont sortir leurs têtes de l’eau. Ils comptent investir le terrain et la lutte. Des assemblées et des réunions entre différentes tribus de la région se font au quotidien ces derniers mois. Ils se préparent avec arrache pied à la lutte pour la reconnaissance de leurs droits culturels bafoués des siècles durant.

Izem Irath

7 Commentaires

  1. Du grand n’importe quoi: qu’on trouve 15 000 berbères à Siwa, j’abonde, mais 150 000 je ne sais pas où on pourrait bien les dénicher.
    Quant à parler d’une lutte armée et de l’exemple du Sinaï… j’ai bien l’impression que Amani El Ouahchi ne représente qu’elle-même: a-t-elle déjà été à Siwa?

    Coidialement,

  2. Azul a vous les Siwis !
    Amazighs de Siwa, nous sommes tous humiliés, colonisés, brimés durant des siécles et surtout depuis les soit disantes indépendance de nos pays. Nous amazighs d Afrique du Nord, nous sommes traités de « chelhi » et de clouh au pluriel. Les dominateurs, les rénégats berberes arabisés ou assiméles nous combattent sur tous les fronts et avec eux leur gouvernement arabophones comme eux. Ils ne vote pas pour un amazigh, n’adherent pas a un mouvement si les chefs sont amazighs, ne parle jamais notre langue qu’ils rabaissent au rang de patois ou « chelha ».

  3. Non sense. Dans la nouvelle egypte meme les 12 millions de Coptes n’auront aucun droit culturelle ou politique. Ce seras la loi des freros!

  4. Malgrés les kabyles dans leur rangs n´échappe pas de leur Ombre ( tentation )

    {{Le commissaire Kabyle de Aïn El Turck grièvement blessé dans un accident}}

    Le chef de sûreté de daïra d’Aïn El Turck a été grièvement blessé dans un accident de la circulation survenu dans la soirée de dimanche sur la corniche oranaise.
    Selon des sources concordantes, la victime, un quadragénaire, rentrait chez lui en direction d’Oran à bord de son véhicule, lorsqu’elle a été surprise par une voiture qui roulait en sens inverse. Le véhicule de l’officier a été violemment percuté. La victime a été blessée à la jambe et à la tête.
    Dépêchés sur les lieux de l’accident, les éléments de la Protection civile ont évacué les blessés vers les urgences chirurgicales du CHU d’Oran. Le commissaire se trouve en observation, compte tenu de la gravité de ses blessures. Les services de la gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

    {{
    UNE VERSION D´UN AUTRE QUOTIDIEN SUR ÈVENEMENT :}}

    Dans la matinée du dimanche 11 novembre, les forces de la gendarmerie et de l’armée ont dû déclencher une véritable course-poursuite.
    Et pour cause, un véhicule léger roulait à contresens sur l’autoroute Est- Ouest au niveau de Sidi-Bel-Abbès. Selon des sources, une Clio Symbol en provenance de Tlemcen s’est engagée, à hauteur de l’échangeur de Tessala, sur la voie inverse de l’autoroute Est-Ouest. Intercepté par la gendarmerie, le véhicule ne s’est pas arrêté. Il fut aussitôt pris en chasse sur l’autoroute, alors que les voitures roulaient dans le sens contraire. Une véritable chasse à l’homme fut engagée par les forces de la gendarmerie aidées en cela par l’armée. Le véhicule, poursuivi par un hélicoptère, a roulé ainsi sur quelques kilomètres malgré le danger qu’il encourait et qu’il faisait courir aux autres véhicules. Toutes les issues bloquées et devant les grands moyens employés par les forces de sécurité, le véhicule a fini par s’immobiliser. Après une minutieuse fouille du véhicule et vérification de l’identité des occupants, il s’est avéré que ces derniers étaient des étudiants qui s’étaient trompés de voie au niveau de l’échangeur, prenant ainsi l’autoroute à contresens. Ils auraient pris peur à la vue des services de sécurité, d’où la raison de leur non-obtempération. Les quatre jeunes ont, toutefois, été interpellés.
    A. M.

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