Communiqué de presse d’Ulla Jelpke du Parti DIE LINKE : Le gouvernement allemand sacrifie les droits de l’homme sur l’autel du commerce des armes

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ALLEMAGNE (Tamurt) – Le gouvernement allemand s’embrouille dans des contradictions. Bien qu’étant au courant des atteintes aux droits de l’homme perpétrées par les services de sécurité algériens, il ne voit pas de raison de mettre un terme à la vente d´armes au régime de ce pays.

Ainsi, lors des sessions de contrôle des États au sein de la commission des droits de l’homme des Nations Unies, l’Allemagne a soulevé le problème des forces de sécurité algériennes qui sont accusées de pratiquer la torture et de procéder à des arrestations sans prévenir les parents des personnes concernées. Malgré cela, le Gouvernement fédéral allemand continue d’autoriser des programmes d’armement qui se chiffrent en milliards vers l’Algérie, tel celui de la construction de chars de transport de troupe.

Ainsi le gouvernement viole ses propres principes régissant l´exportation des armes de guerre. Principes qui excluent toute autorisation d´exportation d´armes, s’il y a suffisamment de soupçon quant à l’utilisation de ces armes aux fins de répression interne ou de porter atteinte systématiquement aux droits de l’homme.

Bien que la Kabylie soit sous domination militaire permanente et que des victimes civiles sont à déplorer régulièrement lors des opérations militaires, le Gouvernement fédéral allemand, malgré cela, fait sien le point de vue du Gouvernement algérien : « on ne peut pas parler de persécution et de préjudice particulier de la population kabyle ».

Visiblement, le Gouvernement fédéral allemand n’a tiré aucune leçon du renversement par le peuple du potentat Ben Ali et du président Moubarek. En restant fidèle au régime de Bouteflika au pouvoir en Algérie, il dévoile que ses annonces de solidarité avec les printemps arabes ne sont que profession de foi du bout des lèvres.

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