Festival international de poésie 2012 – Salima Aït Mohamed: La mémoire de la guerre entre violence et espérance

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L’écrivaine poète et calligraphe Salima Aït Mohamed animera une importante exposition de calligraphies berbères en liberté avec une soirée vernissage le 19 octobre à 19 h à Aix-en-Provence au Restaurant « Le Coton rouge », 4 chemin du Coton rouge et ce du 10 au 31 octobre. La veille, soit le 18 octobre, c’est les rencontres de la Bibliothèque universitaire Lafayette (BUL) qui, dans le cadre de la Poésie hors saison, accueilleront Salima Aït Mohamed et ce, en partenariat avec La semaine de la poésie pour une lecture-rencontre à la BUL 01, boulevard Lafayette Clermont-Ferrand. Salima Aït Mohamed intensifie ainsi les manifestations culturelles en France.

Du 15 au 27 septembre, elle s’est singularisée, pour appel, avec une exposition de magnifiques toiles, à la salle de Cinéma Lumière, à Vitrolles, en France dans le cadre de la manifestation de l’année 2012 du patrimoine, placée sous le thème « patrimoine caché ».
La calligraphie en caractères Tifinagh et autres symboles en langue Tamazight en henné, sont les toiles qui ont été exposées. Sous le thème « Henné en Tifinagh », et travers lesquels l’artiste retrace la longue histoire et la culture, toujours méconnues par les européens, et même parfois les nord-africains, des berbères de l’Afrique.

L’expression à travers la peinture constitue pour Salima Aït Mohamed la meilleure manière, et ce, depuis son jeune âge, de faire connaître la culture de ses aïeux aux étrangers d’abord, mais surtout à ses concitoyens et émigrés en l’Europe et qui sont souvent déracinés de leur culture et vaguent sans repère identitaire.

Salima Aït Mohamed est journaliste, écrivain, poète, conférencière et calligraphe kabyle, est née un certain 30 avril à Ath Eurvah, en haute Kabylie. Elle est connue pour son combat infaillible pour la liberté d’expression. Elle consacre la plupart de son temps à sa langue maternelle la langue Amazigh et les caractères Tifingah.
Elle a à son actif plusieurs ouvrages artistiques dont, « Alger, triste soir », « Écrits d’Algérie, anthologie de poètes algériens », « Contes merveilleux de la Méditerranée », « Contes magiques de Haute-Kabylie », etc.

Rédaction Tamurt

1 COMMENTAIRE

  1. On sait tous que les kabyles s’activent plus à l’étranger qu’en Algérie ou même en Kabylie, le pouvoir ayant anesthésié tout ce qui est la vie dans ce pays malheureux ! On ne remerciera jamais assez tous ces ambassadeurs de la culture berbère et kabyle en particulier ! Longue vie à tous !!

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