Des sources très fiables affirment que le régime central d’Alger mène une grand course contre la montre pour achever dans la discrétion la plus absolue, toutes les démarches pour convoquer le corps électoral à des élections présidentielles anticipées avant la fin décembre 2013, par peur d’un scénario inédit en avril prochain.
Nos sources parlent de candidats déjà prêts à se lancer dans l’arène les prochaines semaines, non pour tenter de rentrer à El Mouradia mais plutôt pour servir de lièvres aux candidat de consensus, en l’occurrence l’actuel premier ministre Abdelmalek Sellal. Ce dernier agit d’ores et déjà, en qualité de chef de l’État. Il en est ainsi pendant toute la durée de l’absence prolongée de Bouteflika qui souffre d’un AVC depuis le 27 avril dernier.
L’actuel premier ministre part favori de la course à El Mouradia étant donné qu’il est soutenu par le sérail à l’exception de quelques ministres de l’ouest du pays qui veulent imposer Said Bouteflika pour la succession de son frère. Nos sources affirment que les membres du clan de Tlemcen sont en effervescence, craignant ainsi leur départ avant l’heure.
Des membres du gouvernement ont tout fait pour que Bouteflika ne soit pas accueilli par Sellal, à son retour de France où il a passé plus de deux mois et demi, pour des soins. Mais, ayant eu vent de la machination de ses détracteurs, le premier ministre a du écourter en catastrophe, sa visite d’inspection et de travail en Kabylie pour ne pas manquer le rendez-vous et mettre à plat le complot de Tayeb Louh et consorts qui se lancent dans une bataille sans merci pour freiner l’ancien directeur de campagne de Bouteflika dans sa précampagne pour des présidentielles anticipées, à en croire nos sources.
Celles-ci reviennent sur le retour de Bouteflika à Alger le 16 juillet où il a stigmatisé certains de ses collaborateurs qui auraient laissé le terrain libre à Sellal pour se lancer dans une précampagne inédite afin de permettre au clan de l’est de reprendre le poil de la bête à la faveur de la convalescence du président.
Le feuilleton continue dans la discrétion alors que le président donnera son discours dans les prochaines semaines pour annoncer des élections présidentielles anticipées, selon nos sources.
Farid Derdar
Qu’ils ne se retiennent surtout pas !! Si vraiment, guerre entre eux il y a, ça me réjouirait, c’est tout !! Ils se valent tous, je ne croirai jamais qu’il y a des méchants et des gentils parmi eux !! Le pouvoir est leur drogue !! Quand à l’intox, celle ci est érigée en technique de communication par ce pouvoir de misère !!
On peut dire que là il y a une aubaine pour en bouder et désobéir à un carnage préfabriqué. Désobéir surtout aux traditionnels politicards(FFS et RCD) quel qu’en soit. Plus de rachat, plus d’autocensure car la cause berbère a été freiné,on se rappelle bien,souvent par ces mascarades électorales où comptent participer ces partis Kabyles,oui kabyles qu’ils le veuillent ou non. Surtout quand on sait très bien que le président est déjà désigné au cabinet noir du pouvoir en attendant juste de divulguer son nom,que reste-il que de le blanchir et de le légitimer par les ruches. En core une fois désobéissance générale. Les deux déplacements en Kabylie effectués par Sellal n’est qu’un jeu « amadoueur ».