Les affaires du clan présidentiel

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1948
évitement d'azzazga
évitement d'azzazga

AZZAZGA (TAMURT) – Les méfaits du clan présidentiel de l’Algérie se dévoilent de jour en jour. Récemment, ce fut un tronçon de la route d’évitement de la ville d’Azzazga, réalisée par l’un des membres de ce clan de mafia, qui s’est totalement affaissé.

En effet, construite au bout de cinq longues années pour une enveloppe globale de plus de six milliards de dinars, soit de quoi construire une nouvelle ville, cette route, longue de 8 kilomètres et demi, est un véritable fiasco qui a permis à Haddad, patron de l’ETRHB, entreprise réalisatrice, et actuel patron des patrons, président du FCE en l’occurrence, d’amasser une véritable fortune qui lui a permis de se frayer une place parmi les grands affairistes de ce pays .

L‘argent, en Algérie, coule à flots pour les membres du clan présidentiel mais pas pour les simples citoyens qui doivent se démener comme des diables pour gagner de quoi nourrir leurs familles.

Amaynut pour Tamurt

4 Commentaires

  1. Le manque à gagner se chiffre en centaines de milliards d’euros rien que pour ces 20 dernières années. Il serait donc important de comprendre que ce ne sont pas les quelques entreprises visibles mais toute la fameuse famille du régime qui domine par les armes le peuple de la caste considérée inférieure. On assiste à un colonialisme intérieur!

  2. Un seul clan vraiment ….. puissant : c’est le clan le plus puissamment amarré à la puissante Police politique secrète. Si un autre clan une quelconque velléité, il sera vite évincé, réduit à néant. Parler de clan(s) au pluriel ne résiste donc pas à l’analyse. Le Clan d’Oudjda (1958/1978) était puissant il était amarré au puissant MALG, la Police politique naissante, créée par le criminel Boussouf, lequel avait mis sur orbite le (faux) Colonel Boukharrouba dit Boumedienne, ex taleb d’une madersa (école coranique) devenu caporal, et directement gratifié du grade de Colonel, sans gravir les échelons, sans tirer ne serait-ce qu’une balle contre la soldatesque coloniale…. Ceux qu’on appelait alors le Clan de Tizi (Krim, Boudiaf, Khider, etc.) et le Clan du Bec-de-Canard (Batna-Tebessa Souk Ahras) étaient broyés vite fait par le Clan de Boussouf-Boumedienne-M. Chérif-Bentobbal-Zerhouni-Boutef’-etc , le Clan d’Oudjda en l’occurrence, qui était le plus fort, le plus puissant car accroché à la sinistre SM (actuel DRS-DSS)

    RIVAUX, ADVERSAIRES OU ENNEMIS, MAIS  » UNIS  » CONTRE LA POPULATION CIVILE

    L’une des caractéristique du Régime dictatorial militaro-mafieux (1962-2019) est le mépris et la haine des civiles. Qui s’ajoute à l’autoritarisme, la répression, la corruption, le mépris de l’individu et de la collectivité. Même si entre eux les Hauts gradés se détestent, ils n’en demeure pas moins qu’ils détestent mortellement la population civile, les civils…

    LE CLAN LE PLUS PUISSANT : c’est LE CLAN ARRIMÉ à LA PUISSANTE SM-DRS-DSS
    Laquelle Police occulte surveille de manière serrée la population civile, muselle et tient d’une main de fer l’Institution militaire (l’Armée). Si une voix dissidente apparait, elle est éliminée au plus vite, dans les conditions horribles. Ils sont très nombreux les Officiers assassinés depuis 1962. Quant aux civils, on sait le nombre impressionnant d’assassinats politiques, les Chefs historiques, les communistes, les trotskystes, les berbéristes….

  3. En kabylie le régime algérien, perpétue, sous un uniforme différent la brutalité coloniale. Pour cela, il reçoit les éloges de l’ancienne puissance coloniale dont il accepte le pillage des ressources et l’appauvrissement du peuple.

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