Nouveau gouvernement algérien : Le FFS rejette l’offre de Sellal

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ALGERIE (Tamurt) – Le parti du Front des Forces Socialistes (FFS) qui a abandonné le terrain de la contestation et qui s’est éloigné de l’opposition politique a rejeté l’offre du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal d’intégrer le nouveau gouvernement. Plusieurs cadres et députés de ce parti ont affirmé sur les réseaux sociaux que le FFS n’a jamais décidé d’intégrer ni le pouvoir ni le régime. Un communiqué a été également publié sur le site officiel du FFS pour décliner l’offre du pouvoir.

Le FFS continue comme à son habitude à exceller dans l’opacité. D’un côté, il ferme les yeux sur tous les sujets politiques sensibles et même sur la réélection de Bouteflika, en optant pour la neutralité négative, et d’autre part il continue à crier sur tous les toits que sa formation est toujours dans l’opposition. Une position qui a intrigué les plus fidèles de ce parti qui compte beaucoup de militants en Kabylie. Jamais le FFS depuis sa création n’a affiché autant de proximité avec les milieux décisionnels comme ces dernières années. Il est même soupçonné de rouler pour le compte du clan de Saïd Bouteflika. D’ailleurs des milliers de militants l’ont quitté ces dernières années, dont des anciens militants et cadres les plus fidèles.

Le départ de Hocine Aït Ahmed du parti, a permis à ses neveux, de la famille Balloul, de s’accaparer de l’appareil du parti et de le gérer comme une propriété personnelle. Une attitude que tous les militants de ce parti ont regretté et dénoncé. La dernière participation du FFS aux élections législatives était la goutte de trop qui a fait déborder le vase. Aujourd’hui il ne reste de ce parti que les opportunistes et les nostalgiques.

Karima Oufli

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