La Kabylie se mobilise pour empêcher la visite de Chakib Khellil

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KABYLIE (Tamurt) – L’information donnée hier par notre journal  Tamurt concernant les préparatifs d’une visite de Chakib Khellil à Tizi-Ouzou  a provoqué un tollé général dans la région. La nouvelle a fait le tour de toute la Kabylie en un laps de temps.

Des milliers de messages ont été envoyé pour préciser le jour et l’endroit de la visite de Khelle à Tizi-Ouzou. Malheureusement notre source se limite à confirmer des préparatifs pour une visite de cet ancien ministre sans plus. Les jeunes de Charfa Bahloul, dans la commune d’Azouguen (Azazga), ont remarqué ce matin que des préparatifs ont été entamés au niveau de leur village ce qui a provoqué leur soupçon que l’américain Khellil pourrait attirer au niveau de leur Zaouïa.

Des jeunes se sont regroupés pour l’empêcher évidemment. C’est le cas dans tous les villages où se trouve une Zaouïa en Kabylie. Même mes étudiants des ces écoles coraniques (Talva), refusent eux aussi d’accueillir l’ancien ministre de l’énergie algérien cité dans de graves affaires de corruption et de détournement de fonds.

A la wilaya de Tizi-Ouzou, notre source affirme que Khellil a décidé de ce rendre cette semaine à Sétif au lieu de la Kabylie, mais il n’est pas écarté de le voir quelque part dans une Zaouïa de la région. El Hadi Ould Ali et le wali Merrad ne perd pas espoir de voir cette visite se concrétiser. «  On dirait qu’il s’agit pour eux une question de vie ou de mort », précise notre source.

Lounès B

9 Commentaires

  1. le but de ces visites dans des zawiyates de toute l’algérie et de la Kabylie, est de laver Chakib Khellil de tous les vols qu’il a programmés et réalisés depuis qu’il a pris des responsabilités au gouvernement algérien, C’est la même procédure qui a lavée Boutef quand il est arrivé en 1999 de tous ces larcins effectués quand il était ministre des affaires étrangères sous la présidence de boukharouba. Après les visites de ces zawiyates, KHELIL sera présenté en tant que candidat à la présidence de l’algérie, et sera élu en avril 2019 ou bien avant pour remplacer l »handicapé.

  2. un verre de bierre et l autre un wisky…et on veut visiter les zaouiya..musulemanes…quelle hypocrisie……thamurth est pleine de mensonges…l eau de javel ne va pas etre eficace.

  3. AZUL FELAWAN AYATHEMA

    PAUVRE ETAT ALGERIEN, C’EST LA FAILLITE TOTALE DES INSTITUTIONS POLITIQUES. MÊME LA CORRUPTION EST DEVENUE LEGITIME ET ISLAMISEE . AU LIEU DE CHERCHER LA VERITE ET LUI TROUVER UN REMEDE AU SEIN DES TRIBUNAUX, C’EST LES ZAOUIAS QUI S’ENCHARGENT. DROLE INSTRUMENTALISATION DE L’OPINION PUBLIQUE..
    LE CLAN DE BOUTEFLIKA EST DANS LA TOURMENTE ET LE TOURBILLON . MES CHERS FRERES KABYLES , UNISSEZ VOUS ET ELOIGNEZ VOUS DE CETTE PESTE GOUVERNEMENTALE, ELLE EST CONTAGIEUSE , PREPARANT NOTRE CHERE INDEPENDANCE PUREMENT KABYLE, QUANT AUX KDS , L’HISTOIRE RETIENDRA A VIE LEURS NOMS. THANMIRTH FELAWAN

  4. La Kabylie ne va jamais accepter des escrocs comme khellil Chakib.Qu’il aille au diable.

  5. ZAOUIAS : DU HAUT DU CIEL CETTE BRILLANCE DES ETOILES NOUS ECLAIRE
    Y.Mérabet*

    Les forces du mal s’attaquent aux lieux de culte et la spiritualité nationale

    Les commentateurs de l’histoire de l’Algérie et les scribes de la propagande malveillante discréditent la glorieuse révolution de novembre en lui collants des attributs rocambolesques et des motivations insensées. Une raison de ce jugement est cautionnée par leur omission volontaire et calculée d’occulter un acteur majeur de la résistance à l’occupant : le berceau réel de la révolution, le terreau de la révolte ininterrompue, foyer du djihad, catalyseur du combat armé et surtout refuge de la culture algérienne et de ses différentes composantes sociétales et spirituelles : la zaouïa , Banal et accessoire serait le fait de citer les accomplissements de Abdelkader Djilani , Bouamma ,el-Haddad, el-Mokrani, Boumaza , Fatma en’soumer et autres géants du djihad contre l’occupant français, après 1830. Bien avant et cela depuis 15 siècles quand l’Algérie berbère fut islamisée, tant notoires et connus sont leurs accomplissements contre les ennemis, et leurs services au pays. Leur dévouement à l’Algérie et leur contribution à sa survivance ne requièrent aucune plaidoirie, elles sont inscrites en lettres d’or dans les chroniques et les annales.
    Ces glorieux hommes ont été hélas l’objet de critique dans divers cercles profanes des dogmes modernistes ou islamistes scélérats. Les auteurs de diatribe contre la zaouïa ont pour crédit que discours stériles, commérages, accusations diffamatoires, et n’ont aucun service à offrir à la nation et au peuple. Durant les années d’incertitude et de confusion post-indépendance, l’unique œuvre concrète des penseurs officiels enfantés par l’Algérie « révolutionnaire » et les deux courants idéologiques antagonistes (laïc – islamiste) a été de démolir l’image de la zaouïa et de ses vénérables figures de proue, les garants de l’Algérie musulmane et de l’identité de son peuple. La poursuite du progrès a été le prétexte de cette croisade contre la source première et les dépositaire de l’islam millénaire authentique, la zaouïa et ses porte-drapeaux, les confréries et cheikhs soufis héritiers de sidi Abderrahmane, sidi Boumediene, sidi el Houari, sidi Lakhdar Benkhlouf, l’émir Abdelkader.
    Selon un plan de reprogrammation de la mémoire collective opéré après l’indépendance, les cheikhs ont été dénigrés; soumis aux pires sévices physiques et moraux, à l’harcèlement médiatique, administratif, et judiciaire, aux jugements arbitraires et condamnations expéditives, à l’assassinat, à l’interdiction d’enseigner, et finalement à l’obligation de fermer leurs lieux de culte !
    La mission de liquidation que la France n’avait jamais osé imaginer entreprendre en profanant ces lieux de culte, a été assumée par des algériens, par procuration, comme c’est le cas aujourd’hui avec les profanateurs des mouvements berbérophones de Kabylie Le rôle primordial des zaouïas durant les révoltes a été occulté, les cheikhs souvent diffamés, par nul autre que
    – les utopistes du socialisme frauduleux,
    – leurs alliés de la décadence, sécularistes, « sorbonnards » militants de la dernière heure,
    – les réformateurs de la nahda,
    – les ministres du culte soudoyés par le wahhabisme et le partenaire ibadite (mozabite) adeptes de diverses configurations « fondamentalistes » sources de toutes les discordes.
    La nébuleuse du dénigrement était souvent financée par les corrompus souverains wahabites de l’Arabie saoudite et pays du golf.
    Le constat, de ce retournement après l’indépendance de l’histoire de la colonisation, transcrit la vengeance française contre les hommes qui lui avaient infligée une défaite humiliante et la perte d’un empire. Cette vendetta s’est opérée par tiers interposé : ses nombreux agents et les DAF (déserteurs de l’armée française) infiltrés dans les rouages du mouvement nationaliste avant et après 1962 ! Conséquence de ce stratagème l’islam a été, en particulier depuis le coup d’Etat le Président Ahmed Benbella enfant de la zaouia de Maghnia (Ouest algérien). Ce coup d’Etat, déguisé en 1965 de « redressement » de 1965, détourné et dénaturé sous les coups de discours empruntés aux philosophies apparues au milieu du 19ième siècle et dont les élites algériennes d’alors adoptèrent les rudiments. Certains réclamant une « purification » de la religion, par des procédés salafo-wahhabites, d’autres prêchant carrément son abandon et celui des lois religieuses par l’instauration de la laïcité/matérialisme d’essence athéiste.
    Cette offensive généralisée fut l’œuvre d’illuminés rassemblés dans la nébuleuse de la subversion, dont certains membres sont aujourd’hui toujours en exercice et en activité :
    – les initiés de la franc-maçonnerie (loges du Caire, de paris, de Rome),
    – les cancres instruits par les orateurs de la nahda et charmés par la révolution industrielle et son vernis scientiste.
    – les agents commandités de paris (« DAF » et sorbonnards), taupes infiltrées au sein de l’ALN/FLN, ayant détourné et neutralisé le sursaut nationaliste et la ferveur populaire musulmane en l’écrasant par la dictature et son adjuvant le pouvoir personnel,
    – les illusionnés du marxisme/socialisme qui se trompant de cible, déversèrent rancunes et aigreurs (de leur stérile et inféconde existence) contre les nobles de la nation qu’ils enviaient.
    L’amalgame et la diffamation devinrent des armes légales de la propagande lancées contre les saints, marabouts, vénérables cheikhs soufis, talebs (récitants, enseignants, guérisseurs).
    Traités de collaborateurs, de traitres, de rétrogrades, de charlatans, nombreux ceux qui abandonnèrent leur service à la communauté et s’isolèrent loin du tumulte du système despote et totalitariste qui entre autres avait renversé l’autorité légitime de la révolution (GPRA). Dans l’euphorie de l’indépendance, le peuple innocent, naïf, confiant en ses nouveaux orateurs démagogues avait baissé les bras et entamé sa mise en esclavage sournoise. Une illustration de ce procédé subtile d’asservissement conçu dans les laboratoires du communisme. Œuvre des talmudipèdes soviétiques, est notable dans l’objectif réel du service national, modèle de conditionnement, de gaspillage de ressources humaines, de restrictions civiques, de fraude idéologique, de punition collective, d’humiliation individuelle, et nullement conçu comme sacrifice ou acte patriotique devant servir le pays ). Voici, les centres d’endoctrinement et de formation/franc-maçonnerie :
    Tunis : zeitouna; Caire : nahda, frères musulmans, loges; Mecca-medina :wahhabisme; France : armée , Sorbonne, Services consulaires en pays arabes et nord Afrique.
    Les armes de déculturation dirigées contre l’Algérie visaient essentiellement la zaouïa et le soufisme
    L’islam en Algérie est en plein mutation sur un ‘islam modéré’, moins violant, plus tolérant et conviviale avec les trois religions du livre qui protègera les communautés : chrétiennes, juives et musulmane, la porte de la zaouia leur est ouverte. L’objectif final consistant en un déracinement des convictions millénaires de la masse populaire, le bannissement de la culture musulmane acquise depuis 15 siècles et les valeurs préservées, même après 130 ans de colonisation, dans ces établissements d’apparence insignifiante et souvent précaire, isolés du monde extérieur, à l’immobilier anodin, mais dans lesquels des musulmans à la foi inébranlable se façonnaient en préparation des défis à venir. Par ailleurs, nombre de zaouïas de renommée internationale attiraient des élèves de pays voisins (africains) ou ils emportaient leur savoir et confrontaient les vagues d’évangélisation et d’assimilation. L’enseignement dispensé riche et varié, basé sur le sunnisme et rite malékite, pouvaient s’enorgueillir d’offrir l’apprentissage et l’exégèse du coran, le hadith, le « fiqh », la langue arabe classique, les sciences, l’éducation civique inspirée du modèle par excellence du prophète (QSSL).
    Aussi controversiste que cela parait, le danger menaçant la survie de l’Algérie a été d’abord dirigé contre la zaouïa et ses vénérables adeptes et leurs cheikhs défenseurs de la culture et valeurs ancestrales face en premier lieu à la France et aux les mouvements berbérophone MAK , BARAKAT, etc.
    Harcelée par le colonialisme, accusée de « bidaâ » (innovation condamnable) par les wahhabites, et de rétrograde par les illusionnés du modernisme/socialisme/matérialisme, la zaouia ne doit sa survie qu’à un miracle divin tant acharnés furent ses ennemis. Avec elle, la culture et les traditions de l’Algérie, l’islam authentique, l’identité nationale, l’intégrité du territoire, la dignité des hommes et des femmes ont été sauvegardés avant et après 1962. Les traditions religieuses ayant survécu à 130 ans de colonialisme subirent alors des attaques internes plus pernicieuses, préparant le terrain aux extrémismes de diverses dénominations.
    Des changements eurent lieu, notons les commémorations personnelles décrétées solennellement (19 juin en Algérie) pendant que le sacré et noble jour du mouloud annabawi était arrêté « jour ouvrable » ! .Le mouloud annabawi est aboli par les prêcheurs wahhabites qui ne pointent jamais le doigt vers la « fête du trône » en Arabie saoudite, commémorant la colonisation de l’Arabie par ibn-Abdelaziz saoudi , allié de la couronne britannique et ami du ministre juif Balfour ! Exposer en détail les mécanismes des changements opérés pendant plus d’un siècle par ces frauduleux porte-paroles de l’islam déborde le cadre restreint de ce media, un résumé de la succession de changements enregistrés suffira à éclairer la transformation et la reformulation de l’islam au profit du fondamentalisme.
    Les adversaires de la zaouia algérienne
    Tous les conflits qui ont lacérés l’islam en Algérie pendant la décennie noire ont pour origine l’ingérence du « socialisme boumédiéniste » dans la gestion des affaires religieuses et le façonnement de la vie spirituelle du peuple par l’autorité sous la dictature, selon de nouvelles normes et convictions personnelles et de « créer un homme nouveau » à leur choix. Cela s’est terminé par un échec, avec la chute du mur de Berlin ?
    Le peuple dans sa majorité faisait appel aux zaouïas pour préserver son identité et ses convictions, ses traditions culturelles imprégnées de spiritualité musulmane. Parfois teintées de pratiques locales populaires, mais constituant un efficace bouclier contre l’assimilation, efficace mêmes lorsque entaché d’innovations non condamnables et n’affectant naturellement pas la « aâqida » du croyant: sa foi fondamentale, son attachement aux préceptes d’adoration d’allah et son amour du prophète (qssl).
    Sous l’œil attentionné du cheikh, la masse populaire était prémunie de toute aliénation orchestrée par des vagues de campagnes d’évangélisation, d’assimilation, de naturalisation, toutes menées sous la menace et les représailles, le génocide systématique et la famine, l’élimination physique, le chantage politique et économique.
    Cette endurance, patience, résilience séculaire du peuple glorieux forgea sa volonté au combat contre l’occupant et le prédisposa à l’avènement du 1er novembre 1954 !
    La zaouïa et les cheikhs ont été les garants des commandements dictés par le coran et la sunna du prophète (qssl). Après avoir recueilli respect et amour de leurs compatriotes, grâce à leur noblesse, sagesse, savoir, compassion pour le faible et le démuni, ils ont formé les hommes aguerris et parés de foi en allah et en son prophète (qssl). Des combattants déterminés au sacrifice suprême qui dans la bataille se disputaient l’accès au rang de martyr.
    Ce monument de la résistance contre l’envahisseur a survécu à toutes les tentatives d’éradication, grâce à l’attachement d’un peuple profondément croyant à ses valeurs, et à ses zaouïas en reconnaissance aux innombrables services rendus à la nation par les gardiens de ce temple du nationalisme et du savoir.
    Tous les témoignages des moudjahidines attestent de leur formation militante au sein de cet institut. Forteresse et terreau de la préservation de l’identité nationale avant et pendant la colonisation. Elle fut le prototype de l’échelle réduite de la société algérienne, la communauté, le village, le douar, la tribu, ou la confrérie. Sous la conduite d’un guide spirituel dont l’autorité était consacrée par son respect de l’islam authentique et sa dévotion à l’amour du prophète (qssl). La zaouïa fut l’institution de substitut de l’état érigé par l’émir Abdelkader, une fois la défaite consommée et la colonisation établie. La population fragmentée se réorganisa en une société composée d’une multitude de communautés adhérant au rite malékite et embrassant différentes confréries toutes se réclamant du soufisme.
    Regroupés autour des pôles spirituels et religieux des zaouïas, la société conserva sa culture et érigea des défenses contre les tentatives d’assimilation qui par vagues successives et incessantes furent lancées contre elle.
    La vérité historique a ratifié la mission de préservation de notre culture et de notre identité. La mission accomplie par la zaouïa a été la sauvegarde de nos intégrités et notre identité culturelle.
    Conclusion
    Plus de 700 zaouias sont réparties à travers le territoire national, dont 22 en Kabylie, ces lieux de cultes constituent un véritable infranchissable, qui résiste encore aux mouvements berbérophones (MAK et BARAKAT), manipulés par le Quais d’Orsay.

    *Association Algérienne des Relations Internationales, 119 Bd Didouche Mourad Alger

    • Existe-il encore des Kabyles, des vrais, qui croient encore en l’emir Abdelkader ?? C’est des Kabyles de la planète Mars ! Pour le reste inutile d’étaler vos leçons d’Histoire aprises sur les genoux des cheikhes : la culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale.

  6. Quelle connerie! D’où sort cette citrouille? Honorer de cette façon une institution aussi archaïque et écrire de tels mensonges, vraiment elle en a des idées! C vrai qu’il y a bcp de zawia en Kabylie, mais ces lieux fermés où les étudiants exclusivement des jeunes arabophones venant des autres régions ronronnent à longueur de journée des versets du coran, n’ont aucun lien avec la société kabyle. Oser dire encore qu’elles constituent « un véritable…(je ne sais quoi) infranchissable, qui résiste encore aux mouvements berbérophones(MAK et BARAKAT), manipulés par le Quais d’Orsay », là, le MAK vous donne sûrement des migraines. On voudrait bien savoir pourquoi vous êtes contre le MAK et BARAKAT. Bon! On le sait! Vous êtes missionnée, alors, ayez l’honnêteté de le dire. Vous dites bcp de bien ses zawia que vous qualifier de lieux sains, mais vous omettez de dire aussi que ces derniers temps, elles s’engagent dans une mission bien moins noble: celle de blanchir des voleurs de haut niveau. A moins que vous considéreriez que cet engagement soit conforme à la charia.

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