Les kabyles, ces premiers migrants, selon Nadia Agsous

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BGAYET (Tamurt) – Nadia Agsous, journaliste chroniqueuse, native de Bgayet, a animé, dans l’après-midi du samedi, une conférence-débat au centre culturel de la station balnéaire d’Aokas. Elle avait disserté autour de son dernier livre écrit sous forme d’entretiens avec le sociologue Smain Laacher.

Journaliste, chroniqueuse littéraire dans la presse écrite et la presse numérique, elle a publié avec Hamsi Boubekeur « Réminiscences » en 2012 et elle éditera, deux années plus tard, « Des Hommes et leurs Mondes », entretiens avec Smaïn Laacher. C’est justement sur cet essai que sa conférence sera axée, en cet après midi du samedi, au centre culturel d’Aokas devant un parterre de jeunes et de moins jeunes, avides de culture et de savoir.

Tout en décortiquant, un par un, les livres de Smain Laacher, qu’elle avait fait connaitre au public dans son ouvrage en les divulguant sous forme d’entretiens, la conférencière a été obligée de répondre aux multiples questions de l’assistance fort nombreuses. Ce qui a le plus retenu l’attention était l’analyse de l’oratrice, qu’elle tiendrait de l’écrivain Sayad, natif de la région de Timezrit, sur l’émigration. Elle dira que ce sont les kabyles qui étaient les premiers à rejoindre l’étranger pour subvenir aux besoins de leurs familles. Mais, à l’époque, c’était des émigrations de courte durée alors qu’aujourd’hui, ça a tendance à s’éterniser.

Massidida pour Tamurt

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