Marche de la diaspora kabyle à Paris : Une forte mobilisation était au rendez-vous

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Marche pour l'indépendance de la Kabylie
Marche pour l'indépendance de la Kabylie

FRANCE (TAMURT) – Des milliers de kabyles de la diaspora et des amis de la Kabylie ont marché, ce dimanche 14 avril, de la Bastille à la Nation, à Paris, à l’appel du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie. La très forte mobilisation enregistrée, aujourd’hui, témoigne de l’attachement indéfectible de la diaspora kabyle envers la Kabylie et son engagement aux côtés des détenus d’opinion, qui croupissent injustement dans les geôles algériennes.

Comme il fallait s’y attendre, la diaspora kabyle a massivement répondu à l’appel lancé par le MAK pour une manifestation de soutien aux détenus d’opinion kabyles. Cette marche, placée sous le signe « Renaissance de l’Etat kabyle », s’est ébranlée vers 14h de la Bastille vers la Nation. Brandissant des drapeaux kabyles, les manifestants scandaient tout au long de leur itinéraire des slogans hostiles au régime algérien, auteur d’une répression sans précédent contre le peuple kabyle. « L’Algérie coloniale, Kabylie indépendante », « Algérie terroriste, libérez les détenus », « Timunent i Teqbaylit » (Kabylie indépendante), criaient à gorges déployées les manifestants. Sur des pancartes brandies par des marcheurs, nous pouvons lire, entre autres, « La renaissance de l’Etat kabyle : un pas vers l’indépendance » et « Stop à la répression ».

Par ailleurs, les intervenants ayant pris la parole à la place de la Nation, où les manifestants se sont rassemblés, ont notamment dénoncé « la politique génocidaire menée par le régime colonial algérien en Kabylie » et ont exprimé leur solidarité avec les détenus politiques kabyles et leurs familles. Lors de sa prise de parole, le président du MAK-Anavad, Ferhat Mehenni, a dénoncé les graves dérives de l’institution judiciaire algérienne, laquelle, selon le leader indépendantiste kabyle, s’est mise « au service de l’ignominie, du mensonge et de la tyrannie ».

Abordant l’affaire de Larbaa Nath Irathen et des 38 kabyles innocents condamnés à mort par la justice algérienne, le premier responsable du MAK a affirmé que « le régime algérien a essayé d’avilir la Kabylie et la salir en lui attribuant un crime qu’il a commis par lui-même », en allusion à l’assassinat du jeune Djamel Bensmail.

Aksil K.

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