 – Libéré le 04 septembre dernier après avoir purgé une peine de six mois de prison, le militant indépendantiste kabyle Nabil Boussekine est depuis harcelé par la police algérienne. Dans une vidéo diffusée sur son compte Facebook, l’ex détenu d’opinion crie son désarroi et dénonce le harcèlement policier qu’il subit au quotidien.){kind=link}
AIT OURTILANE (TAMURT) – Libéré le 04 septembre dernier après avoir purgé une peine de six mois de prison, le militant indépendantiste kabyle Nabil Boussekine est depuis harcelé par la police algérienne. Dans une vidéo diffusée sur son compte Facebook, l’ex détenu d’opinion crie son désarroi et dénonce le harcèlement policier qu’il subit au quotidien.
« Ils m’ont épuisé. Chaque jour, ils viennent à la maison et entre dans ma chambre », s’est indigné Nabil Boussekine, condamné en avril 2023 à 06 mois de prison ferme. Pour échapper à une éventuelle arrestation, le militant kabyle est obligé de fuir dans les buissons. « Je demande à la police d’Ait Ourtilane de me laisser tranquille », a lancé Nabil Boussekine, visiblement abattu par ces intimidations. Pour rappel, arrêté à Alger, le 26 mars 2021, ce jeune étudiant kabyle avait subi de graves actes de violence physique à l’intérieur du commissariat algérois, où il a été conduit.
En effet, il est sorti du commissariat avec un visage marqué de contusions, ainsi qu’au niveau de son dos. Devant le juge d’instruction, il a déclaré avoir subi des coups sur tout son corps et une tentative d’étranglement avec un fil. Un médecin lui a même prescrit 21 jours d’incapacité de travail. Cela n’a pas empêché la justice algérienne de le condamner.
Nabil B. semble traumatisé par cet épisode douloureux, qui lui a laissé des séquelles graves sur sa vie. Dans la vidéo partagée par le militant persécuté, nous voyons sa mère, impuissante et en pleurs, essayant de consoler son fils. Elle finit par s’effondrer. Tout cela se passe, alors que le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit de réunion pacifique et d’association vient de terminer sa visite officielle en Algérie (16 au 26 septembre).
Lyes B.
Voir le harcèlement de la police coloniale algérienne sur les Kabyles
Les Kabyles ( certains spécialistes) dansent ……
A défaut ils s’achètent des nouvelles identitées .
Vive les Kabyles dignes
Solidarité totale avec les indépendantistes KABYLES
Azul.
C’est leur tactique : ils poussent les gens à bout, pour en faire des terroristes, le tout est de justifier l’utilité de l’article 87 bis du Code Pénal. Car, jusqu’à présent il n’y a aucun terroriste parmi toutes les personnes arrêtées arbitrairement. Alors ils veulent en fabriquer, comme ils l’ont fait avec les islamiste durant la décennie noire (1992-2002) : à l’époque, les poulets algériens et les autres agents des services de l’insécurité nationale, passaient leur temps à persécuter des individus de tout bord et ils ont souvent réussi leur coup, car les persécutés finissaient pour la plupart, par prendre les armes et « monter au maquis, comme on dit.
Ne commettons pas cette erreur. Soyons vigilants. Nous ne sommes pas des terroristes et ce n’est pas ces poulets lâches, sans aucun honneur, qui parviendront à changer notre nature.
Ce jeune homme a besoin de notre soutien, ne serait-ce que de soutien moral. Il ne faut pas le laisser affronter seul cette période difficile, surtout après sa sortie de prison. Qui sait ce qu’on lui a fait subir durant son incarcération ?
Unissons-nous! Aidons Nabil, ainsi que toutes celles et tous ceux qui sont dans la même situations. Ne les laissons pas tomber, car il y va de notre survie à tous. La mafia Tebboune-Chenegriha nous teste. Soyons vigilants et le combat continue, jusqu’à la victoire. Toujours.
Courage Nabil!
Moi je dirais pire : si a l’aeoport ou ailleurs on insiste a me parler dans une langue autre que le tamazight, langue officielle, c’est du harcelement.