Selon d’anciens patriotes : « Les gendarmes algériens de connivence avec les terroristes en Kabylie »

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KABYLIE (Tamurt) – La haine instinctive que vouent les gendarmes envers tout ce qui est kabyle ou qui symbolise cette région n’a pas de limites. Une haine qui date de l’ère du commandant Ben Chérif qui a même séquestré les ossements du colonel Amirouche à la caserne d’Ali Khoudja. L’histoire retiendra que ce corps du régime d’Alger est celui qui a fait subir les pires atrocités au peuple Kabyle. Ce ne sont pas les exemples qui manquent : De Matoub Lounès, criblé de balles, aux 127 jeunes Kabyles lâchement assassinés entre 2001 et 2003…

Selon les statiques, le nombre de Kabyles tués par ce corps « criminel » dépasse largement le nombre de terroristes abattus en Kabylie depuis 20 ans par la gendarmerie. Et personne ne peut nier cette réalité. Les gendarmes en Kabylie sont même soupçonnés de connivence avec les groupes armés, selon les témoignages de nombreux membres de Groupes d’Autodéfense et de patriotes qui luttaient contre le terrorisme durant les années 1990. « On a signalé à la gendarmerie un groupe armé qui passaient chaque soir à côté d’un village à Sidi Namane. Chaque fois qu’on leur tendait une embuscade, ils ne passaient pas. Une fois on a décidé de les surveiller sans avertir les éléments de la gendarmerie et on avait tué deux terroristes.

Depuis, on a compris que le groupes armés étaient informé par les gendarmes de notre embuscade », témoigna un ancien maquisard Kabyle qui a participé à la lutte antiterroriste au début de la décennie noire, mais il s’est vite retiré avec bon nombre de ses amis lorsqu’ils ont découvert le pot aux roses et les complicités des services de sécurité avec les terroristes. Notre interlocuteur a exigé de nous de ne pas révéler son identité de peur de représailles de la part des services de sécurité.

Ce témoignage n’est pas singulier. D’autres histoires similaires ont été révélées parfois mêmes par des membres des services de sécurité, honnêtes, à leurs amis et leurs proches de confiance.

Les témoins se font légions, mais personne n’en parle publiquement ou dans la presse. Ils ne peuvent pas dévoiler ce qu’ils savent de peur de représailles. Un autre ancien patriote de Tadmaït aurait confié à ses amis qu’il avait proposé aux gendarmes de leurs montrer tous les abris et cachettes des terroristes des maquis de Sid Ali Bounab, étant donné qu’il avait passé plus de 5 ans dans ce massif forestiers lors de la guerre d’Algérie. Par devoir national, il a voulu épauler et orienter les services de sécurité, mais que fût sa surprise lorsque le commandant de la gendarmerie lui a demandé de rester chez lui et de ne pas se mêler des affaires qui le ne concernent pas.

Si Tamurt a décidé de s’étaler sur ce sujet très sensible et ces vérités que ne sont qu’un secret de polichinelle, ce n’est pas par acte de manipulations ou pour prendre part aux règlements de comptes entre corps de sécurités. Les militaires, les policiers, le DRS ont tous commis des exactions, en kabylie, avant, durant et après les années de lutte contre le terrorisme et jusqu’à aujourd’hui.

Les témoignages crédibles sur les dépassements commis par n’importe quel corps de sécurité ou autres sont les bienvenues. Dire la vérité, quelques soit le prix à payer, est l’une des priorité des journalistes de Tamurt dans le seul but est d’informer et d’éclaircir l’opinion nationale Kabyle et internationale.

Youva Ifrawen

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