Un livre de Mohammed Dib traduit en kabyle

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mille hourras pour une gueuse

CULTURE (Tamurt) – La bibliographie kabyle vient de s’enrichir avec un nouveau livre. Il s’agit d’une traduction de l’un des livres du grand écrivain Mohammed Dib, qui est un berbère de Tlemcen, faut-il le rappeler.

Un écrivain qui a été également marginalisé par le pouvoir algérien despotique dès le lendemain de l’indépendance parce qu’il ne voulait pas faire de compromission à l’instar de pas mal d’autres écrivains qui ont accepté de faire la courbette au régime de Boumediene en contre partie de privilèges matériels, en vendant leur âme au diable. Mohammed Dib passa de ce fait le reste de sa vie en exil sans pour autant rompre le lien ombilical avec sa terre natale en consacrant pas mal de romans à ce sujet. C’est donc un hommage en plus d’être une nouveauté littéraire que rend à Mohammed Dib le traducteur Mohand Belmadi. Il s’agit de la pièce de théâtre « Mille hourras pour une gueuse » traduit en : « Afus tighratin i metcheliqin ».

Il y a lieu de rappeler que ces deux dernières années, de nombreux auteurs kabyles ont compris l’importance de traduire en kabyle les œuvres monumentales aussi bien de littérature algérienne qu’universelle afin d’enrichir la bibliographie amazighe. C’est ainsi qu’ont été traduits des romans de Ernest Hemingway, Mouloud Feraoun, Kateb Yacine, Albert Camus, Antoine de Saint-Exupéry,  Les mille et une nuit et tant d’autres encore. On regrettera toutefois qu’aucun roman de Mouloud Mammeri, pionnier de l’amazighité n’ait pas encore fait l’objet d’une traduction en kabyle. Il en est de même pour les romans de Taous Amrouche, Malek Ouary, Tahar Djaout …
Tahar Khellaf   

1 COMMENTAIRE

  1. Mohamed Dib est arabe. Nous n’avons pas besoin de son livre. La traduction doit concerner les auteurs qui n’appartiennent pas au monde arabo-islamique.

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