ALGERIE (Tamurt) – Deux années plus tard (février 2016-février 2018), la langue Tamazight est toujours une langue exclue de tous les espaces officiels algériens et indésirable chez les représentants de l’Etat algérien. En dehors de quelques exceptions, l’utilisation de la langue amazighe dans les espaces publics et officiels est quasiment inexistante, constate-t-on deux années après sa « reconnaissance comme langue officielle dans la constitution algérienne ».
Tout se fait comme avant, c’est-à-dire en langue arabe. Aucun effort palpable et concret n’a été fourni par l’Etat dans le sens de donner un coup de fouet à la généralisation de l’utilisation de la langue tamazight même dans la région de Kabylie. Les plaidoiries dans les tribunaux se déroulent toujours en langue arabe même quand l’ensemble des intervenants sont des kabylophones. On impose aussi des responsables arabophones afin que lors des réunions de travail, où tous les participants, quand bien même ils sont majoritairement kabyles, utilisent la langue arabe. C’est le cas par exemple du secteur de l’éducation. Le directeur de l’éducation de Tizi-Ouzou est un arabophone. Ce dernier impose ainsi sa langue à tout le monde même quand il intervient sur les ondes de Radio-Tizi-Ouzou (qui est pourtant une radio kabyle), il impose l’arabe.
Il en est de même pour le premier responsable de la wilaya, qui lui au moins s’exprime en langue française. Mais la meilleure preuve que ladite officialisation n’est que de la poudre aux yeux reste incontestablement le fait que l’enseignement de la langue tamazight dans les écoles publiques reste encore optionnel. C’est-à-dire qu’il n’est pas obligatoire. C’est la seule matière que les élèves peuvent s’abstenir d’apprendre sans être sanctionnés.
Tarik Haddouche
La farce se dissipe d'elle meme. Un Etat arabe né d'un coup d'Etat s'impose par les armes et non Kabyles de service veulent nous vendre une algerie arabo-berbero-islamique. Le triptyque qui superpose les peuples, les indigenes en dessous biensur. Il est grand temps de le dire: l'Etat arabe est illégitime et on a pas à obeir à un fantoche
Azul,
une certaine frange de la societé kabyle pour ne pas dire amazigh en général, se voile la face.Elle fait semblant d'ignorer qu'elle vit sous le colonialisme arabo-musulman, l'un des plus abject de l'histoire des berbères.Autrement dit,des imbéciles soumis, et heureux de servir leur bourreau qui avait programmé et programme jusqu'à nos jours , l'extinction pure et simple de leur culture et langue,ainsi que leur histoire authentique plusieurs fois millénaires. Ce pseudo pouvoir débourse des milliards de dollars pour freiner un tant soit peu la progression,pourtant inéluctable de la langue kabyle et amazigh. Réveillez-vous a yimazighen les hommes libres d'autrefois ,vous êtes colonisés (es),humiliés,méprisés, amoindris, déculturés, exilés, ostracisés, robotisés, arabisés et islamisés de force.
"Azrem ur d-yettak ara taqemmuct".La langue kabyle doit être entre les mains des kabyles et sous un Etat kabyle libre.L'usage de la langue kabyle ne peut se faire qu'avec un Etat kabyle où elle sera officielle.Je ne crois pas à un sursaut spontané des kabyles pour un usage de la langue maternelle sans une autorité kabyle autonome et indépendante de l'Etat central.Qu'est-ce qui interdit aux commerçants,aux entrepreneurs…kabyles d'utiliser leur langue sur les frontons de leurs établissements ou de leurs marchandises ? Rien si ce n'est le complexe du colonisé, l'inculture et l'inconscience.
La ministre vient de dire que Thamazigh/arabe, c'est à dire thamazight subordonnèe aux caracteres arabes sera enseignée dans les regions arabes. Ainsi ils veulent maintenir l'arabe obligatoire partout et thamazight relativisée dans la mesure où les arabes l'utiliseraient dans les caracteres arabes: plus algeriens que ca?!