Culture : Le groupe chaoui Iwal enflamme la scène de la cinémathèque de Tychi

2
1247

TYCHI (TAMURT) – Le groupe chaoui Iwal a donné un concert exceptionnel, ce samedi 08 mai, à la salle de cinéma de Tychi devant un public admiratif et dans une ambiance bon enfant. Le duo Nesrine et Fayçal, couple fondateur de ce groupe, incarnant le renouveau de la chanson chaouie, a galvanisé son public par des mélodies envoutantes.

Cette soirée musicale a été organisée par l’association Art Cœur de Tychi dans le cadre de la rénovation de la salle de cinéma de la région, une opération qu’elle a initié avec la société civile. D’ailleurs, l’entrée pour ce concert a été fixée au prix symbolique de 200 DA le ticket par les organisateurs. L’argent collecté est destiné à finaliser les travaux de rénovation de cette infrastructure culturelle, laissée à l’abandon par les pouvoirs publics. Afin donc de financer les travaux de réhabilitation de la cinémathèque de Tychi, l’association Art Cœur a concocté un riche programme d’activités culturelles, lancé le 20 avril et qui se terminera ce mardi 11 mai.

Des pièces théâtrales, du monologue, des expositions, des concerts et galas sont au menu de ce programme. Ce 08 mai, le groupe Iwal a égayé son assistance par l’interprétation de ses très belles compositions musicales, créant une ambiance de fête à la salle de cinéma de Tychi, ornée par de belles scènes de danse chaouie. « Inumidyen », « Hamghart », « Wig akmun edj adyekmu » (Laissez dormir celui qui veut dormir) et autres tubes ont été magnifiquement interprétés par Fayçal et son épouse Nesrine, mettant la salle de cinéma de Tychi en effervescence tout au long du spectacle.

Arezki Massi

2 Commentaires

  1. Bravo, de s’émanciper de la cloison des badissya. Une divinité qui ne s’incrit pas dans votre chant est simplement diabolique. Donc la farce coloniale « d’rabisés par l’islam » qui voudrait ancrer la mystification que les peuples seraient hiérarchisés est une volonté coloniale qui enchaîne nos peuples. Elle ne pouvait par contre exister qu’avec le consentement de notre médiocrité. Un colon n’existerait jamais sans la faille chez le colonisé.

  2. « … Un colon n’existerait jamais sans la faille chez le colonisé. … »
    Mon constat en 1980, avant de quitter definitivement cette terre et ses peuples maudits.
    Aujourd’hui, c’est des Kabyles qui aboient « dimkratia machi haskaria » a l’enterrement d’Ali Yahia Abdenour… « droits de l’homme ou droit a la connerie ! « 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici