3 romans en tamazight sélectionnés pour le Prix Mohammed Dib

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KABYLIE (TAMURT) – Désormais, le roman écrit en langue tamazight a sa place, à part entière, dans les grandes compétitions littéraires. C’est le cas aussi bien pour le grand Prix Assia Djebar du meilleur roman que pour le Prix littéraire Mohammed Dib du meilleur roman.

Pour la septième édition de ce grand prix très convoité par les écrivains, trois romans en langue tamazight ont été retenus pour la compétition finale. Il s’agit de « Tudert n tmara » de l’écrivaine Naima Benazouz, « Tamagit » de Walid Sahli ainsi que de « Kawitu » de Mourad Zimou. Ces trois romans ont tous été déjà salués par les lecteurs et férus de littérature amazighe qui ont trouvé des réponses à leurs attentes en lisant ces livres. Ce n’est donc pas du tout une surprise de voir ces trois romans figurer sur la liste finale du Prix Mohammed Dib décerné chaque année et lequel cette fois-ci coïncide avec la célébration du centenaire de la naissance de l’auteur de la « Grande maison », « Le métier à tisser » et « L’incendie ».

Il faut préciser en outre que dans la version francophone de ce prix, onze romans ont été également retenus en finale à l’instar de « Alter ego » de Hanane Bourai, « Les fleuves impassibles » de Akram El Kebir, « Moi, soldat algérien » de Kader Ferchiche, « Drame aux Zibans » de Abdelaziz Grine, « Les éléphants ne meurent pas d’oubli » de Amina Mekahli, « La colline sacrifiée » de Abderrahmane Arab, etc.

En outre, neuf écrivains en langue arabe sont également en lice pour le même prix dont le journaliste Hamid Abdelkader pour son roman « Un homme cinquantenaire » et Amer Leila pour « Une femme virtuelle ». Il faut rappeler enfin que lors des éditions précédentes du Prix Mohammed Dib, plusieurs romanciers qui écrivent en tamazight ont reçu ce Prix dont la regrettée Dihia Lwiz et Fahim Messaoudene…

Tarik Haddouche

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