ALGERIE (TAMURT) – En Algérie, rien n’est moins sûr qu’une promesse faite par un dirigeant politique. Cette réalité se confirme de plus en plus. En effet, l’une des dernières promesses, voire engagements, pris et annoncée par un haut responsable algérien n’est autre que la mise en place de manière officielle de l’académie algérienne de langue tamazight avant la fin du mois de décembre 2018. Chose promise, chose non-due.
Pour rappel, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait affirmé en octobre dernier, devant des dizaines de journalistes et de caméras de télévisions, lors de la tenue du salon international du livre d’Alger, que ladite académie allait être mise en place avant la fin du mois de décembre 2018. Il avait à cet effet révélé plusieurs détails concernant cette académie comme par exemple le fait que le Haut Commissariat à l’Amazighité n’allait aucunement être dissous à la faveur du lancement des activités de cette académie. Mais, il s’avère que le mois de janvier est déjà entamé et qu’aucune académie de langue amazighe n’a été lancée. Il s’agit là d’un énième report qui touche cette nouvelle institution dont l’annonce avait été faite au même temps que l’officialisation de la langue tamazight en avril 2016 suite à une décision surprenante et inattendue de la part de la présidence de la République algérienne qui voulait, par cette mesure urgente, freiner l’élan phénoménal qui était constaté concernant la montée au créneau du courant indépendantiste kabyle, toutes tendances confondues.
Quand un responsable du rang d’un Premier ministre annonce la date de la mise en place d’une grande institution comme l’académie berbère et qu’il s’avère que cette date n’est pas respectée, on se demande quel crédit peut-on accorder à ce même responsable dorénavant. Mais quand on sait qu’en Algérie, on s’apprête à organiser des élections présidentielles dans moins de trois mois et que la date de la tenue de ce vote n’est pas encore fixée, rien ne devient désormais étonnant.
Tarik Haddouche
« Les promesses ne valent que pour ceux qui y croient » dixit C Pasqua ministre Français de l’interieur. Ceci est encore plus vrai dans une ripoublique couscoussière.
En « politique « les promesses ne valent que pour ceux qui les croient (Algérianistes). De toute façon ce n’aurait été rien d’autre qu’une académie au rabais . Le plus tard sera le mieux.
Il vient d’être publié que Mohamed Dejellaoui a été désigné par decret comme président de l’académie de Tamazight pour 4 ans.
Quiconque sera nommé obeira aux ordres des militaires qui veulent un peuple de synthèse: c’est à dire plier l’Amazighité à l’impératif arabislamique. Les institutions subordonnées au régime dictatorial n’ont jamais promu rien du tout, ni les femmes ni la culture berbére….