Démission de 40 cadres : Naufrage au FLN de Tizi Ouzou

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Djamel Ould Abbes
Djamel Ould Abbes

TIZI OUZOU (Tamurt) – L’ex-parti unique, dont les conséquences de la gestion catastrophique se payent toujours par les algériens, vit une crise sans précédent dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Pas moins de quarante cadres de ce parti qui a détourné le fleuve de l’indépendance au profit d’intérêts personnels mesquins et étroits, ont annoncé officiellement leur démission dans une déclaration commune, rendue publique ce mardi.

Il s’agit de cadres du parti, de militants actifs, d’élus aux APC ainsi que de militants occupant des postes de responsabilités dans les bureaux communaux de la formation politique, appelées toujours les kasmas. Les démissionnaires du FLN dénoncent à travers ce départ collectif la dictature de l’actuel secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes (ironie du sort, des cadres du FLN qui dénoncent la dictature !). La goutte qui a fait déborder le vase du mécontentement, c’est la liste des candidats arrêtée lors des dernières élections législatives. Une liste qui a été imposée par Djamel Ould Abbes alors que la base militante du parti, à Tizi-Ouzou, s’était opposée farouchement aux noms que comprenait cette liste.

Celui qui a piloté cette liste à savoir Saïd Lakhdari, qui est aussi le premier responsable du FLN dans la wilaya, n’est pas  du tout en odeur de sainteté au sein du parti. Malgré cette absence d’estime et de popularité, Saïd Lakhdari a été imposé tête de liste pour la troisième fois consécutive. D’ailleurs, les militants qui ont démissionné ont aussi tiré à boulets rouges sur Saïd Lakhdari. Mais la question qui se pose est : pourquoi ces quarante cadres du FLN n’ont pas démissionné avant la tenue des élections du 4 mai passé puisque les problèmes soulevés ne datent pas d’aujourd’hui. Les concernés n’évoquent point cette question.

Tahar Khellaf

1 COMMENTAIRE

  1. Azul fellawen,
    Nous n’avons que faire du FLN et de ses cadres.
    Ces gens et leurs Parti ne sont rien d’autres que les supplétifs du pouvoir colonial.
    Ils n’ont pas démissionné pour protester contre le traitement réservé par le colon Arabo islamiste à la région, ni pour thamazight et encore moins pour dénoncer la violence envers la jeunesse Kabyle, violence exercée par sa puissance occupante, sa police, son armée et ses milices.
    Ils ont démissionné car ils n’ont pas eu les faveurs du prince.
    Ils ont démissionné car non satisfait du rang qui leur a été attribué au tour de la mangeoire.

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