Forum international pour la justice et les droits humains, proclamation

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COMMUNIQUE (Tamurt) – Les droits de la personne humaine constituent la substance de la condition de l’être humain. Comme il est stipulé dans le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »

À ce titre, comme il est mentionné dans l’article 9 de cette Déclaration, « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. »

En ces temps d’une géopolitique de conflit rendant le monde de plus en plus incertain, l’être humain est menacé dans ses droits les plus élémentaires.

– Considérant que tous les êtres humains, tous les peuples sont égaux en dignité et en Droits.

– Considérant que la banalisation de la mort nourrit la violence dans ses aspects les plus barbares.

– Considérant que la construction de l’impunité et son instrumentalisation contre l’émergence de la vérité et le triomphe de la justice dans les dossiers de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de crimes économiques agissent au détriment de l’émergence d’une conscience humaine garante de la paix.

– Considérant que l’institution du déni aux peuples opprimés, aux minorités marginalisées et aux plus démunis du droit d’avoir des droits favorise le primat des raisons sécuritaires d’État sur le droit à la construction d’une citoyenneté émancipatrice de l’humanité.

– Considérant que toute hiérarchisation civilisationnelle, délégitimation culturelle, distinction de sexe, d’appartenances identitaires, de conditions sociales, de croyances ou de non- croyance participe de la destruction de l’humanité

– Considérant que toute destruction des mémoires collectives des peuples est un crime contre tous les peuples du monde.

– Considérant que toute atteinte aux Droits de la Femme, de l’Enfant et de tout être humain en condition sociale fragile est une atteinte à la dignité humaine.

– Considérant que l’esclavagisme sous toutes ses formes est à combattre dans le strict respect du Droit international, des traités et des conventions inhérents aux Droits de la personne humaine.

– Considérant que la vérité et la justice constituent les leviers du combat pour triompher de l’impunité.

– Considérant que le combat pour la protection des Droits de la personne humaine et leur promotion est indissociable du combat pour la construction d’une identité citoyenne transcendante, notamment dans les espaces nord-africain et méditerranéen.

– Animés par la volonté de mener un travail de sensibilisation, de conscientisation et d’éducation citoyenne, sans relâche.

L’Assemblée générale tenue le 13 mai 2017 à Paris en présence de différentes nationalités notamment algérienne, marocaine, tunisienne, libyenne, turque et française proclame la création du Forum International pour la Justice et les Droits Humains (FIJDH).

Le FIJDH s’inscrit en droite ligne de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, de la Charte des Nations Unies, de la Convention de Genève de 1948, de ses pactes facultatifs et de toutes les conventions des Droits humains.

Cette organisation non gouvernementale (ONG), à caractère social, culturel, humanitaire et non lucratif, est ouverte à tous les citoyens du monde. Elle a pour objectif de faire triompher la vérité et la justice sur toute atteinte à la dignité humaine.

Le FIJDH est également un espace de promotion de l’écoute, de libération de la parole et de production d’une culture humaine de la citoyenneté.

Il œuvre à servir de passerelle entre les peuples de l’espace méditerranéen et du monde entier pour la promotion de la solidarité humaine.

Le FIJDH mettra en place des structures nationales à travers les pays du monde. Des espaces d’adhésion régionaux et locaux seront également créés sous forme de forums citoyens dans chaque pays.

Le FIJDH a pour vocation de promouvoir la culture des Droits humains et d’intervenir sur chaque cas d’atteinte à la dignité humaine.

Il organisera, animera et participera à l’organisation de chaque évènement visant à approfondir la connaissance des Droits humains.

Il mènera aussi un travail de fond sur les dossiers liés aux crimes contre l’humanité, aux crimes de guerre, aux crimes économiques et aux graves atteintes aux Droits humains.

Le FIJDH est un support des luttes pacifiques pour la construction citoyenne d’un monde où le respect de la dignité et des Droits de la personne humaine est garanti.

Paris le 23 septembre 2017
Pour le bureau – Le Président
Ali Aït Djoudi

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