BGAYET (TAMURT) – La police politique accentue la pression sur les activistes indépendantistes kabyles. Une jeune militante du MAK, a été de nouveau convoqué hier, le 7 mars 2020, au commissariat central de la ville de Bgayet.
Une dizaine d’autres jeunes militants l’ont accompagnée pour la soutenir. Pour ma deuxième fois, les agents de la police politique ont interrogé plus de deux heures durant la jeune fille. « Ils m’ont posé pratiquement les mêmes questions que la dernière fois. Pourquoi vous êtes avec le MAK ? Qui sont les responsables de ce mouvement ? Avec qui êtes-vous en contact ? », a expliqué la jeune militante qui a affirmé à l’occasion sa détermination à continuer son combat pour la libération de la Kabylie.
Les services de sécurité lui reprochent de porter atteinte à l’unité nationale, la jeune militante a su comment leur répondre et avec des arguments en béton pour défendre son engagement pour la libération de la Kabylie.
Elle est resté imperturbable. Comme des milliers de jeunes militants indépendantistes kabyles, elle dit qu’elle est plus que déterminée à continuer le combat. Le nombre de militants du MAK et de l’URK qui souffrent de harcèlement judiciaire, d’intimidations, d’agressions physiques et même de privations de leurs passeports, se comptent par centaines. Personne ne parle d’eux comme s’ils n’existent pas.
Nadir S.
Après avoir combattu le colonialisme ensemble , l’un des protagonistes s’est accaparé seul du pouvoir avec l’aide de l’ancien colon . Il est compréhensible que l’autre protagoniste ne veuille pas se soumettre au premier qui ne fait que perpétuer un système d’apartheid anciennement combattu par tous . Et si l’arabiste qui a capté la quasi totalité du pouvoir veut contraindre au nom d’une unité de façade son ancien compagnon de route à s’identifier à lui avec l’araboislamisation forcée, le Kabyliste est en droit de réclamer son INDEPENDANCE pour les mêmes raisons qui ont amené le FLN en 54 à combattre la force qui soumettait notre peuple . Les méthodes sont identiques ,et ce qui était valable alors l’est encore aujourd’hui . La France n’a pas compris qu’à un moment donné de conscientisation du peuple il fallait céder ses privilèges et les remplaçants d’aujourd’hui ont du mal à comprendre qu’ils commettent le même type d’erreur . Mêmes causes mêmes effets .
Bravo les femmes et filles de la Dyhia. L’ État arabe a besoin de son unique allié qui est en nous: l’ autocensure!
Plus jamais de silence devant ce devoir – être arabe malgré nous! Un 8 Mars de lutte contre l’ assimilation par uniformisation interposée