Kamel Syamour : un nouveau talent dans la chanson et la musique kabyles

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CULTURE (Tamurt) – Après les Abranis, Idir, Djamel Allam, Ferhat M’henni et tant d’autres qui ont révolutionné la chanson kabyle en ce début de la décennie 1970 en lui apportant un nouveau style musical et de nouveau textes, voilà encore une nouvelle vague d’artistes, tels que Ali Amrane, Zaïne, Kamel Syamour arrivent sur le terrain, avec naturellement dans leur sac, avec une forme lexicale tant musicale que parolière.

Cette troisième génération artistique arrive justement sur la scène au moment justement où la chanson kabyle a failli, par faute du genre folklorique, sombré dans l’indigence la plus totale. En effet, au cours des décennies 1990 et 2000, le domaine culturel et musical kabyle a été envahi et violé par ce qu’il convient d’appeler « les histrions ».

Des chansons étaient produites et diffusées en un laps de temps d’une semaine. Et dès lors, la verve poétique était remplacée par des fadaises et fariboles. La musique était limitée à un son produit par la derbouka, une guitare ou un mandole et un synthétiseur.

En l’absence d’une réelle politique culturelle et par faute des médias, lourds notamment, qui ont permis accès, sur tapis rouge, à leurs plateaux à ces histrions, fossoyeurs de l’art, la chanson et la musique kabyles à leur niveau le plus bas de leur histoire.

Heureusement que cette nouvelle vague de producteurs de la matière culturelle est arrivée à temps. Il est question justement dans ce présent article de Kamel Syamour, un jeune talent prometteur. Il a à son actif deux albums de onze chansons chacun. Le premier, intitulé « Machahou », est composé en 2010 et le second, intitulé « A dunit » doit sortir sur le marché français aujourd’hui. Il sera en vente en Algérie à partir du début de la semaine prochaine. C’est ce qu’a affirmé justement Kamel Syamour aujourd’hui à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’école d’hôtellerie ECOMODE de Tizi-Ouzou.

A l’occasion de ce face à face avec la presse, l’artiste a évoqué son départ en France en 1999 « année, dit-il, où j’ai laissé mon pays dans une situation très difficile et qui, par conséquent, m’a terriblement bouleversé et meurtri dans ma chaire», son parcours artistique qui lui a permis de côtoyer des chanteurs et musiciens du monde entier, ses débuts difficiles car, contrairement aux autres qui ont trouvé sa musique « sublime » et que lui n’en était pas convaincu, sa persévérance à se perfectionner, son travail qui devait lui assurer une certaine rente d’argent pour pouvoir financer ses études universitaires, (…).

Les nombreux journalistes présents à ce rendez-vous n’ont pas manqué aussi de poser des questions pour lever un certain voile pesant sur la chanson kabyle ou tout simplement la réalité de chanson kabyle dont le baromètre de mesure est la scène internationale. Avec une franchise insoupçonnable, Kamel Syamour a déclaré que la chanson kabyle est inexistante sur la scène internationale. « Elle (chanson kabyle) arrive loin derrière le raï, affirme le conférencier avant d’ajouter que « même s’il est vrai que l’apport d’Idir est incontestable dans la chanson kabyle ».

Le conférencier note encore que c’est Paris, la capitale mondiale de l’art et la culture et, par conséquent, c’est dans la capitale française que sont exprimées les musiques du monde. « Hélas, la musique kabyle n’a jaimais eu droit de cité jusqu’à maintenant », regrette Kamel Syamour. A la question de savoir si Ferhat M’henni avait raison en déclarant dans une conférence de presse tenue également à Tizi-Ouzou que la musique universelle « n’existe pas en réalité », l’auteur de « Machahou » a refusé son adhésion à la thèse de Ferhat M’henni. « Je suis persuadé qu’en disant que la musique universelle n’existe pas, Ferhat M’henni a voulu traduire une idée particulière sur la musique, a signalé le conférencier avant d’ajouter : « je suis persuadé que Ferhat M’henni qui est un grand artiste sait parfaitement que la musique dite « universelle » est réelle ».

Comment se fait-il donc que la chanson kabyle soit confinée dans l’espace géographique de la Kabylie et comment faire pour lui arracher une place sur la scène internationale ? Kamel Syamour n’a pas eu besoin de réflexion pour donner sa réponse. « Il faut, dit-il, réunir autour d’un même espace, comme ça était le cas pour le raï, nos grands artistes et professionnels du domaine pour réfléchir en commun aux moyens de créer des mécanismes devant faire connaître la chanson et la musique kabyle ». Le conférencier a parlé d’un schéma incluant production, distribution et promotion du produit culturel. Autrement dit, l’extériorisation ou l’internationalisation d’un genre culturel ou artistique ne dépend pas seulement de sa qualité artistique mais aussi et peut surtout du moyen et la qualité de sa distribution.

« Hélas, regrette Kamel Syamour, dans notre communauté artistique kabyle, il y a le phénomène du leadership qui nous freine et qui, bien entendu, nous cause du tort ». le conférencier a avoué qu’il y a eu une tentative en France de mettre sur pied une dynamique de faire suivre à la chanson kabyle le même processus que celui du raï mais l’antagonisme a fait avorter le projet.

Abordant ensuite le volet portant sur la reprise de certains tubes à grands succès par certains chanteurs, Kamel Syamour a laissé entendre qu’il n’est pas prohibé de reprendre une chanson d’un autre mais à condition de ne pas renier sa paternité. « Il faut veiller, explique-t-il, à avertir l’auditeur que la chanson reprise a un paternel autre que celui qui l’a reprise ». « C’est non seulement une question d’honnêteté mais aussi la meilleure façon de garder son authenticité », explicite-t-il encore.

Le conférencier, dont la ressemblance est frappante avec le défunt acteur anglais, Michaël Caine est frappante, a évoqué beaucoup de thèmes ayant trait à la musique et l’art en général. En étant universitaire et s’étant investi dans le domaine de l’art, sa science en la matière est d’une richesse certaine. Notons enfin que toujours à l’occasion de cette rencontre, une projection d’un clip sur support vidéo a eu lieu sur les lieux mêmes de la conférence.

Les journalistes ont pu découvrir la célèbre chanson de feu Slimane Azem « A baba âyou (perroquet, mainate » version Kamel Syamour. La reprise a été parfaite sinon meilleure que l’originale. Et pourtant, les musiciens sont tous Européens. Le seul personnage qui n’est pas européen est le chanteur qui jouait au même temps du mandole, c’est-à-dire Kamel Syamour. En définitive, Kamel Syamour, qui est originaire d’Ath-Douala, est un artiste à découvrir.

9 Commentaires

  1. On vous invitent à fermer votre gueule sur ce genre de sujet
    Tous simplement nous connaissons le degré quasi nul de création artistique de ce jeune homme

  2. Une copie reste toujours une copie. Alors de là à dire que sa reprise de la chanson de feu Slimane Azem est meilleure que l’original est un pas qu’un connaisseur ne pourrait franchir.

  3. Quand un artiste vient vous demander la rédaction d’un article, soyez certain qu’il n’a aucun talent à faire valoir si ce n’est l’art de mendier une petite part de publicité mensongère. En lisant l’article après avoir écouté ce jeune homme qui prétend apporter quelque chose de nouveau, je me rends compte qu’on tente de faire avaler tout et un peu n’importe quoi aux lecteurs de votre papier. Il faut juste faire écouter une chanson de lui pour se rendre compte qu’il fait du réchauffé et que cette prétendue poésie n’inspire que lui. A l’entendre, il a fait le tour du monde mais la réalité vient le contredire que ce kamel est connu que par ces amis de café. Peut-il citer un spectacle où il s’est produit et qu’on l’a sollicité à nouveau ? Ainsi, il suffit d’écouter votre pseudo artiste pour ne plus avoir envie de le réentendre. Pitié, il ne faut pas lui taillé de costume qui lui va trop grand. Il vous a vendu du vent.

  4. Quel mensonge de prétendre qu’il est universitaire alors qu’il ne sait même pas rédiger une lettre convenablement. Il n’est ni connu à Lille ou chez lui du côté de Beni Doual comme universitaire. Il suffit de l’entendre parler pour se rendre compte qu’il n’a aucun niveau si ce n’est ruminer en permanence deux ou trois phrases apprise par coeur. Ce n’est pas un chanteur, c’est un imposteur. Quel honte pour lui ! ¨Prenez le temps de vous renseigner avec d’écrire des mensonges avérés.

  5. azul
    kamel siamour a effectivement beaucoup de talent et à qui nous souhaitons une bonne carriere
    ceci dit;michael caine est toujours en vie et kamel est loin de lui ressembler physiquement bien qu’il soit un charmant garçon.
    amicalement
    mhand de paris

  6. si on veut faire une kabylie forte et moderne pas avec n importe qui chante…
    tout le monde chante et toutes les chonsons parlent d amour de fete zdek zdek..
    encourager les jeunes au developement a la science etc..
    la mauvaise musique tue le coeur et tue la creativite

  7. grace a cet article je découvre Kamel syamour un talentueux artiste dont l’avenir est certain, bravo monsieur syamour pour ce que vous faites. je voudrai juste dire a ceux qui critique de nous faire partager ce que eux font pour notre culture. mr amed pouvez vous nous envoyer vos créations ou ce que vous faite pour comparer avec les autres. apparemment vous êtes scientifique maaliche dites nous comment voir vos travaux sur quel site??. merci. j’attend de voir.!!!

    • Je constate que certain commentaire ne sont que l’oeuvre de Syamour lui-même pour encore se caresser dans le sens du poil.

  8. Syamour ou le petit poucet qui parle beaucoup pour ne rien dire. Qui oserait croire que ce fantaisiste de Syamour est pourvu de talent quelconque si ce n’est qu’il faut désormais lui reconnaître le grand art qui répond au nom de Mythomanie chronique ??? Quel prétentieux et quel fabulateur, je dirai pour qualifier cet énergumène qui ose sans vergogne se présenter devant par un parterre de personnes qu’il bombarde de mensonges insupportables et de blabla inqualiifiable.

    C’est bien la première dans les annales de voir une conférence de presse d’un pseudo artiste qui s’amène avec quelques bribes et de propos de bistrot pour l’unique but de vendre sa soupe à qui veut le croire. Il affirme sans scrupule fournir des prestations a travers la planète et son succès qui ne date pas d’hier prend une ampleur phénoménale en France. Dois-je affirmer que les réponses sur son sujet demeurent toutes identiques à savoir qu’il est bien un illustre inconnu du côté de l’hexagone.Il est sans nul doute connu par ce chiffre restreint de quatre amis qui ont eu vent de la sortie de son album. Ces mêmes amis qui n’ont naturellement pas mis la main dans la poche pour en acheter un seul de ses cd qui sont bien restés dans les cartons. C’est bien comme cela qu’il cartonne sans doute.

     » Ce Syamour a beaucoup de culot pour le voir ainsi pousser le bouchon le plus loin possible » me balança cet ami estomaqué après avoir visionner cette ridicule con- férence de cet énergumène qui parle de lui même en se vantant sans limite et sans gêne d’être un universitaire alors qu’il n’est guère apte à rédiger deux phrases correctement. Quel culot d’avoir affirmé être de ceux qui ont étudié la musique et particulièrement ce style chaâbi alors qu’il n’arrive même pas à citer le nom d’une école de chaâbi où le nom du maître qui l’aurait compté comme élève.

    Il suffit de le voir jouer pour se rendre compte qu’il n’a aucune maîtrise du Mondole. Il n’a vraiment pas froid aux yeux et le sans scrupule semble être son fort car il prend le public kabyle pour un inculte susceptible de gober son bagout cousu de fil blanc.

    Je confirme cependant que Syamour connait très bien Idir, Djamel Allam et d’autres artistes de grande réputation mais ces artistes cités vous répondront qu’ils ne connaissent nullement ce nom de Kamel Syamour qui ne doit que tomber du ciel.

    Qui oserait croire que ce Syamour, inconnu de tous, fait le tour du monde pour offrir des prestations artistiques ? Qui oserait croire qu’il est universitaire alors qu’il balance des bribes connues de tous sans pouvoir les étayer ? Qui oserait croire qu’il a une connaissance quelconque du chaâbi et qu’il jouit d’un succès quelconque ? Qui oserait croire un tel fabulateur ?

    Il faut juste voir combien de personnes qui viennent l’écouter sur youtube pour comprendre qu’il ne dépasse pas quelque curieux qui viennent cliquer sur cet inconnu Syamour pour se rendre vite qu’il s’agit que du vent chantant sa gloire imaginaire.

    Vulgairement, je dirai qu’il prend les gens pour des cons. Un artiste digne de ce nom est celui qui laisse d’abord parler son oeuvre et c’est bien aux journalistes de le solliciter et non le contraire.

    Permettez-moi alors de dire à cet aârtiste :  » A Syamour, Ikkerss oukendourik, ivaned outertourik !!! »

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