Le cinquième congrès du Front des Forces Socialistes aura lieu comme prévu de 24 au 26 de ce mois. Son leader, le chef historique Hocine Aït Ahmed est attendu pour ce samedi 18 mai à l’aéroport d’Alger, selon certains militants de ce parti. Par contre d’autre insistent qu’Aït Ahmed, qui a décidé de ne pas se présenter au poste de la présidence ne sera pas présent à cause de sa maladie et de la santé de son épouse.
Sa succession, est semble-t-il, est déjà réglé. Le parti a opté pour une présidence collégiale composée de cinq personnes, a vécu la préservation de poste de premier secrétaire national du parti. Jusque-là tout est normal, mais des informations de militants et élus de ce parti, dit la plus ancienne formation politique d’opposition en Algérie, insistent que les noms des cinq futurs dirigeants de ce part sont d’ores et déjà connu ! bien avant le congrès. Il s’agit de l’expert international en économie qui a fait sa carrière à l’ONU et le bras droit d’Aït Ahmed, Mohand Amkrane Chirifi, de l’actuel secrétaire national du parti, Ali Laskri, du député Rachid Halet bien, de neveu d’Aït Ahmed, Karim Balloul et l’une des deux femmes, à savoir l’ancienne députée Dalila Taleb ou bien la journaliste Ghania Belghazli. On se demande à quoi servent alors ce congrès et tous ces délégués élus si les décisions ont été déjà prises ailleurs. Si cette information sera confirmée après le congrès, le parti du FFS perdra tout son potentiel de crédibilité. Les statuts et dirigeants du parti seront normalement élus par les congressistes.
Notons que 1000 délégués venus des 41 wilayas d’Algérie sont élus par les sections locales du FFS pour prendre part à ce rendez-vous dont le sort est connu à l’avance. La nouveauté cette année, c’est que le FFS a amoindri le nombre de délégués en Kabylie pour avoir plus de représentant dans les autres régions du pays.
Youva Ifrawen