KABYLIE (TAMURT) – La chaleur qui sévit en Kabylie, cette année, est suffocante. Le thermomètre frôle les 50 degrés depuis plus d’une semaine à Tizi Ouzou et à Aqvu. Les deux villes les plus chaudes en Kabylie. En plus de la sécheresse et de manque d’eau potable, la vie quotidienne a complètement changé en Kabylie, à commencer par les habitudes des citoyens.
Les travailleurs dans les chantiers sont dans l’impossibilité de travailler la journée sous cette fournaise. De ce fait, se lever tôt pour commencer le travail dans le bâtiment à 6 heures du matin, voire même à 5 heures du matin, est la solution que certains chefs de chantier ont adopté. Histoire de terminer la journée à midi et rentrer chez soi.
D’autres, toujours le domaine du bâtiment, ont choisi carrément de travailler la nuit. Les ouvriers et les maçons commencent dans certains chantiers à 22 heures où finissent à 6 heures du matin depuis le début de l’été. Les canicules durables et fréquentes en Kabylie, comme dans une grande partie du globe à cause de réchauffement climatique, ont des conséquences diverses et souvent néfastes.
Quant aux plages, elles sont prises d’assaut pour fuir le soleil brûlant. Mais se rendre à la plage est un luxe de nos jours. Ça coûte les yeux de la tête pour les foyers modestes. Quant à la faune et la flore, elles sont les premières victimes de la chaleur. De plus en plus d’animaux sauvages meurent dans nos forêts en Kabylie. Un sacré coup pour ma nature. Le pire est à craindre avec les feux de forêts qui commencent à partir du mois d’août.
Idir Yatafen
 - La chaleur qui sévit en Kabylie, cette année, est suffocante. Le thermomètre frôle les 50 degrés depuis plus d'une semaine à Tizi Ouzou et à Aqvu. Les deux villes les plus chaudes en Kabylie. En plus de la sécheresse et de manque d'eau potable, la vie quotidienne a complètement changé en Kabylie, à commencer par les habitudes des citoyens.){kind=link}