En effet, une assemblée générale a été organisée, le mardi 04 janvier 2011, pour lancer un appel à l’ensemble des étudiants afin de maintenir le gel des facultés des sciences économiques et celle des sciences de la matière jusqu’à l’aboutissement des revendications pédagogiques, qui sont notamment le droit d’accès au cycle du Master à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Le déclassement du désormais Ex-directeur du centre universitaire de Tuβiret, M. Hidouche Mohamed et son remplacement par le nouveau directeur, M. Abadli, à travers son installation officielle par le biais du secrétaire général du ministère algérien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ne semble pas trouver écho chez les étudiants et notamment au niveau du comité autonome estudiantin de la faculté des sciences économiques, qui avait rendu public son appel pour poursuivre le mouvement de contestation, à travers une déclaration, le lundi 03 janvier 2011.
Pour rappel, la faculté des sciences de la matière, reste toujours sans doyen depuis quelques mois. Si le nouveau directeur du centre universitaire a été installé officiellement le 28 décembre 2010 dernier, quelques signes indiquent, qu’il ne serait pas plus performant et plus honnête que son prédécesseur en matière de gestion. Pour simple exemple, à l’approche de la commémoration du nouvel an « YANNAYER 2961 », la nouvelle administration fraîchement installée, n’a pas trouvée mieux comme programme de célébration que l’organisation d’un concours de poésie, avec comme langue officielle du concours, la langue arabe.
« Si la nouvelle administration est animée de bonne foi, elle doit ouvrir les portes du dialogue afin de trouver une issue juste et équitable à la crise que le centre universitaire traverse depuis quelques mois maintenant, ainsi qu’à la résolution des problèmes pédagogiques et sociales des étudiants » affirme un membre du comité autonome de la faculté des sciences économiques. C’est l’une des nombreuses recommandations que le comité autonome des étudiants réclame. La dissolution des nombreuses organisations étudiantes est aussi de la volonté de la majorité des étudiants. Ces mêmes organisations qui prétendent défendre les droits des étudiants, or qu’en réalité, elles ne sont que le produit de l’administration qui vise la neutralisation des revendications syndicales.
Pour le comité, la levée de toute sorte d’obstacles, visant à réduire les activités culturelles, scientifiques et politiques au niveau du centre universitaire est une priorité. « L’université est un espace pour les étudiants, qui se réservent le droit de choisir et planifier des manifestations intellectuelles et culturelles sans qu’aucun service administratif ni universitaire ne puisse s’imposer ou s’ingérer dans la vie étudiante », clame un étudiant membre du comité autonome.