Le syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) reviennent à la charge pour dénoncer une fois de plus une situation qui perdure dans ledit secteur à savoir « les insuffisances en matière de gestion dans laquelle patauge le secteur ».
Dans une déclaration rendue publique, les syndicalistes sont revenus sur leurs multiples doléances qu’ils ont déjà revendiqués dans le passé sans pour autant avoir porté des fruits. Dans cette déclaration qui fait suite à la réunion tenue le 18 janvier dernier par le SATEF afin de retracer les dysfonctionnements du secteur de l’éducation, les rédacteurs ont mentionné entre autre : « la fermeture des logements de fonction et d’astreinte, au moment où les travailleurs du secteur sont dans le besoin (…) Comme nous dénonçons aussi l’occupation d’autres logements par des personnes étrangères au secteur ».
Un peu plus loin, les syndicalistes évoquent dans leur déclaration l’une des situations qui prévaut dans le secteur de l’éducation dans la wilaya de Tizi-Ouzou en particulier « la dégradation des infrastructures des établissements même au chef-lieu de wilaya et le manque de chauffage en cette période hivernale ce qui se répercute sur la santé et le rendement de nos enfants».
La déclaration s’est axée ensuite sur «le licenciement arbitraire et abusif des fonctionnaires, outrés par une gestion catastrophique des œuvres sociales notamment l’opacité des conventions signées avec les différentes cliniques privées ».
Sur le même ordre d’idées les syndicalistes demandent « l’ouvertures de postes aménagés pour les enseignants souffrant de maladies chroniques graves et qui sont dans l’incapacité d’assurer leurs noble mission». Toujours en matière de réclamations, les rédacteurs de la déclaration demandent également « le versement de la prime de rendement du quatrième trimestre de 2013 sensée être perçue par les travailleurs au début du mois de l’année en cours ».
Saïd F.
