Ahmed Hamou-Touhami, wali algérien à Bougie a déclaré devant les élus de l’Assemblée populaire de wilaya, que l’université de Béjaïa ne peut trouver sa quiétude que si « la mixité est supprimée » et « les œuvres universitaires privatisées ». Il a envoyé un courrier dans ce sens au ministère de l’Enseignement supérieur, ajouta t-il.
C’est la dernière trouvaille de Hamou-Touhamn pour venir à bout de la corruption et des détournements de deniers publics qui range ce secteur. Il est clair que c’est le statut des résidences universitaires en Kabylie (Béjaïa et Tizi-Ouzou), les dernières (en Algérie) à disposer encore d’un régime mixte où se côtoient, dans des immeubles séparés, garçons et filles, qui dérangent les autorités algériennes.