Lors du débat sur l’étude du dédoublement de la voie ferrée – Polémique entre le wali de Bougie et le président de l’APW

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Il y a eu une véritable polémique entre le wali de Bougie et « son » président de l’assemblée populaire de wilaya, Mohamed Bettache, mercredi, lors de la réunion tenue au siège de la wilaya afin de discuter de l’étude de réalisation de la double voie ferroviaire Bejaïa-Beni Mansour.

Alors qu’elle était inscrite, comme avait tenu à le préciser une députée du FFS Mademoiselle Ichalamen en l’occurrence, en 2008 et dont les travaux devaient débuter deux ans plus tard, voilà que c’est un quinquennat plus tard que la décision de doter la wilaya de Bougie d’un projet de dédoublement de sa seule voie ferrée, a été concrétisée.
Ceci a créé un véritable débat au niveau de cette rencontre, débat qui ne devait pas avoir lieu tant que les trois entreprises en charge de la réalisation de ce projet n’ont pas été, préalablement, désignées par le maître de l’ouvrage.

En intervenant le président de l’assemblée populaire de wilaya dira qu’il revendique, au même titre que ses pairs, d’autres projets tels que la réalisation d’une autoroute qui reliera Bougie à Alger par le littoral et une nouvelle ville qui sera implantée entre Bougie et Azzeffoune, commune dépendante de la wilaya de Tizi-Ouzou, projet, dira-t-il qui a eu l’accord de l’ancien ministre de l’habitat, Hamimi, Kabyle de Tizi-Ouzou.
Son adjoint, Kerrouche, dira, pour sa part, qu’alors que d’autres wilayas du pays ont eu droit à tous les projets de développement possibles comme celui relatif à cette décision de relier par voie ferroviaire M’sila à Djelfa après qu’elle ait été reliée de Bordj Bou Arreridj, Bougie ne pourra même pas avoir la possibilité de voir son projet, une fois réalisé, étendu aux communes du littoral, telles que Tichy, Aokas et Souk El Tenine. «Votre idée est utopique», dira le wali de Bougie, qui refuse toute proposition de développement de la Kabylie.

Amaynut

1 COMMENTAIRE

  1. Azul

    L’action du Président de l’assemblée n Vgayet est digne de respect et de considération vue ses intentions louables envers ses mandants. Et, en ces temps très difficiles pour notre pays Kabylie ou il n’est jamais bon de critiquer ou de s’attaquer à un Kabyle, on ne peut, néanmoins faire l’économie de de quelques remarques utiles :

    – Tant que nos élites politiques du FFS et du RCD n’intègrent pas la situation coloniale que vit encore notre Kabylie, leurs analyses et leurs positionnements seront toujours en décalage par rapport à la réalité.

    – Il est de notoriété publique que les projets d’infrastructures de communication routières (comme tout le reste par ailleurs), quand il arrive qu’il en tombe un du ciel sur une frange de la Kabylie, notamment depuis la seconde ère coloniale en 1962, il ne concerne généralement que la périphérie de la Kabylie qu’ils s’agit de relier aux « centres urbains » extérieurs (Jijel, Sétif, Bordj, Alger). Les interconnexions entre localités Kabyles n’interviennent que lorsque celles-ci interviennent dans le cadre que je viens d’évoquer.

    Disons le encore une fois : sans prendre en compte la situation coloniale, il serait impossible à Monsieur le Président de l’assemblée n Vgayet, de Tizi ou de Tuviret de comprendre une réponse comme celle de l’administrateur militaire colonial du territoire Bedjayata qui signifiait qu’une liaison entre Vgayet – Tizi uzzu – Alger « est utopique ».

    En effet, quoi de plus utopique dans le contexte colonial que nous vivons encore en ce début 2013, qu’une liaison Vgayet – Tizi ?

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