Rififi à l’université de Bougie

1
419

BOUGIE (Tamurt) – Les étudiants de la faculté des sciences exactes de l’université de Bougie n’en démordent pas quant à leur refus catégorique de rejoindre le nouveau campus universitaire érigé à Amizour.

De même, les enseignants de ladite faculté se sont joints au mouvement de protestation, se rebiffant de rejoindre ce qu’ils qualifient de réserve d’Indiens.

Par ailleurs, le projet en question était l’œuvre de l’ex-recteur, Djoudi Merabet, d’autant plus que moult langues n’ont pas tardé à se délier pour qualifier l’initiateur du projet de vouloir s’accorder une gloriole personnelle.

Au demeurant, la rentrée universitaire 2015/2016 risque d’être analogue à l’exercice précédent, où les mouvements de grève ont atteint l’apogée.

Amnay

1 COMMENTAIRE

  1. Economie de l’énergie : Abdelmadjid Attar suggère de sacrifier les villageois

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    le 21.09.15 | 14h57 | mis à jour le 21.09.15 | 15h58 Réagissez
    « Il faut arrêter cette distribution de gaz un peu partout » !

    zoom | © Photo : Lyes H. El Watan

    « Il faut arrêter cette distribution de gaz un peu partout…

    Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager

    « Il faut arrêter cette distribution de gaz un peu partout. On est en train d’amener le gaz dans n’importe quel village, dans n’importe quelle cité ».

    L’ancien PDG de Sonatrach, Abdelamadjid Attar, actuellement vice-président de l’Association algérienne de l’industrie de gaz (AIG), a été invité, aujourd’hui lundi, à la radio chaîne III, pour donner son avis sur la situation économique du pays.

    Pour remédier à l’épuisement des réserves en hydrocarbures du pays, il préconise des solutions radicales. « Il faut arrêter cette distribution de gaz un peu partout. On est en train d’amener le gaz dans n’importe quel village, dans n’importe quelle cité », a déclaré Abdelamdjid Attar. « Est-ce qu’on aura du gaz à donner à ces villages et à ces cités dans 30 ans ? Je ne pense pas. », a-t-il ajouté pour justifier sa proposition, pour le moins, discriminatoire.

    En guise d’alternative pour ces régions à priver de gaz naturel, il suggère de les alimenter en énergie renouvelable. Une option qui il a, pourtant, jugée difficile à appliquer, vu le « manque de ressources » dans la conjoncture actuelle. Le développement des énergies renouvelables, dit-il, exige des investissements importants dans les centrales et la maintenance des installations et beaucoup de PME pour produire des panneaux solaires.

    L’expert a avancé que la production du pays en gaz suffira à peine à couvrir ses besoins. « On prévoit d’augmenter la production de gaz d’ici 3 ans avec à peu près 16 milliards de M3, qui vont venir des gisements du Sahara ouest. (Avec) La croissance de la consommation gazière du faite de l’augmentation (de la consommation ndlr) de l’électricité et de gaz de ville, ces 16 milliards couvriront à peine la demande nationale », a expliqué Attar sur les ondes de la radio chaîne III.

    Farouk Djouadi

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici