Témoignage d’un homme désabusé par la bureaucratie algérienne, incompétence, arrogance et mépris au consulat d’Algérie à Montréal

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MONTREAL (Tamurt) – Mon tort était de vouloir transcrire la naissance de mon fils au registre de l’état civil. Il est 9h 15 mn, une anarchie et une pagaille indescriptibles règnent déjà sur les lieux. Un agent à la réception vous renseigne hâtivement et sommairement, ayant l’impression de vouloir en finir avec vous le plus tôt possible.

Attendre son tour pour passer au guichet. Sans aucune forme de politesse, le visage crispé, les agents consulaires nous réservent un accueil des plus rabaissant digne de l’âge de pierre. Pourtant ce personnel en question, qui vit dans un pays civilisé, a la chance et l’occasion de voir ce que c’est un bon service à la clientèle. Ils auraient pu s’en inspirés un peu.

J’explique à l’agent mon cas. Je lui donne l’original du certificat de naissance et une photocopie. Il refait une autre copie, il met un cachet dessus la copie avec la date du jour et me redonne l’original et la copie. Me demande, et de façon très froide dépourvue de toute forme de courtoisie, de descendre au sous-sol pour compléter la transcription.

Bureaucratie quand tu nous tiens ! Pareil comme au rez-de chaussé, Un désordre total règne dans la salle. Les agents disparaissent et réapparaissent à leur guise. Les gens désabusés et perdus voulant juste en finir le plus tôt possible. Deux longues heures plus tard, c’est à mon tour de passer au guichet. Encore une fois, l’agent était très froid et pas du tout enthousiaste à me servir, me demande les documents. Il me les rend un instant plus tard. Je lui explique la finalité de ma démarche qui n’est autre que l’obtention de l’acte de naissance S12. Il me demande, d’un air insouciant, d’aller revoir son collègue au 1 er étage.

Reprendre un numéro, attendre encore son tour, pour reparler au même agent. Toujours aussi fidèle à lui même, grincheux et bougon, et me laissant à peine le temps de lui expliquer ce dont j’ai besoin, il me demande tout bêtement et de façon nonchalante de revenir dans …2 semaines.

Deux bonnes longues semaines. Avec aucune explication. Rien. Comme au bon vieux temps. Du mépris pur et simple. Naïf, moi qui croyais que ces pratiques relevaient du passé. Sachant vraiment pas quoi lui répondre, j’ai essayé de lui expliquer que j’ai fais 3 heures de route pour venir le voir avec tous les dérangements que cela cause. Le ton monte rapidement. Il n’a pas trouvé mieux de dire que je dois réécrire les noms et prénoms en langue arabe alors que le formulaire est bilingue. Et pour ceux qui ne savant pas écrire en langue arabe, ils n’ont qu’à demander de l’aide à quelqu’un m’avait répondu le languissant agent consulaire.
Finalement, je n’ai pas trouvé mieux que de me résigner et me rendre à l’évidence.

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