Un enseignant licencié à Bougie pour avoir observé une minute de silence à la mémoire de Hocine Aït Ahmed

4
503
Lhocine Ait Ahmed
Lhocine Ait Ahmed

EL KSEUR (Tamurt) – Les pratiques Boumedienniennes sont loin de disparaître en Algérie. Le directeur du centre de formation de la ville d’El Kser, à Bougie, a licencié un jeune enseignant rien que pour avoir observé avec ses étudiants, 3 janvier dernier,  une minute de silence à la mémoire de Hocine Aït Ahmed, alors qu’officiellement toute l’Algérie était en deuil décrété par la présidence de la république suite à la disparition du chef historique kabyle.

Le jeune enseignant Mohand Haddadou ne compte pas se laisser faire. Il veut récupérer son poste et régler cette injustice dont il est vicitime. Des responsables du parti du FFS comptent, eux aussi, ne pas rester les bras croisés et défendre la victime. La presse s’est saisie de l’affaire et une vague de dénonciation et d’indignation de la population kabyle qui s’est soulevée juste après l’annonce de cette information. Un mouvement de protestation devant le centre de formation d’El Kseur est probable durant cette semaine si rien n’est fait.

Plusieurs Kabyles réclament même de fermer ce centre jusqu’a ce que le jeune Mohand soit rétabli dans ses droits. D’autres réclament même des sanctions contre les responsables de cet acte du raciste et de haine.  « Ces responsables doivent être excommuniés de la Kabylie. Les Kabyles doivent rendre eux même le verdict et appliquer la loi kabyle ancestrale », propose un jeune militant du MAK.  Par ailleurs, le licenciement de ce jeune enseignant kabyle démontre, une fois de plus, que Hocine Aït Ahmed reste toujours l’ennemi de l’Algérie officielle.

Le deuil annoncé par les dirigeants algériens n’est qu’une pure hypocrisie, comme tout le monde le sait. De ce fait, l’empêchement de sellal et de sa « smala » gouvernementale d’assister à l’enterrement de Hocine Aït Ahmed le premier janvier dernier est salutaire à plus d’un titre. Ce comportement est à méditer, à chaque occasion similaire en Kabylie.

Lounès B

AMIZOUR (Tamurt) – Un jeune enseignant stagiaire du centre de formation professionnelle d’Amizour a été licencié pour avoir osé demander à ses apprenants d’observer une minute de silence à la mémoire de feu Hocine Ait Ahmed.
 
Au motif qu’il n’avait aps informé l’administration et violé le règlement intérieur, la direction n’a aps trouvé mieux que de mettre fin au contrat liant ce jeune professeur de l’enseignement professionnel à l’établissement. Un autre excès de zèle comme il n’en existe que chez le pouvoir algérien et ses sbires.
 
L’affaire a été saisie par les réseaux sociaux et une action corsée pour exiger la réintégration de ce jeune militant de la cause kabyle est en gestation. Seule la réaction populaire peut mettre un terme aux agissements de certains bureaucrates qui font tout pour plaire à leurs chefs.
 

4 Commentaires

  1. Ce sont des kabyles qui l’ont licencié croyant plaire a leurs chefs. Évidemment on ne trouve que des kds dans les institutions de L’État. Ils se vendent pour des prunes.

  2. On ne doit pas laissez passer ça, tous les kabyles doivent montrer leur solidarité et leur soutien à cet enseignant pour que sa réhabilitation; d’une, soit la plus rapide possible, et de l’autre côté démontrer au pouvoir que les kabyles sont unis dans leur combats contre toute forme d’abus de pouvoir et d’acte raciste envers eux, l’ autodetermination de la kabylie passe par l’elan de solidarité entre kabyles. La pression des kabyles doit mener ce directeur à sa révocation.
    Depuis quand le pouvoir arabo-integriste est l’ami des kabyles?
    Tous les kabyles rebelles au pouvoir mafieux qu’ils soient, politiciens, artistes, journalistes, écrivains……ou simple citoyen de leurs vivants ils sont contraints à l’exil, intimidés, arrêtés, emprisonnés, ou assassinats. Quand ils sont morts l’état veut leur rendre hommage, mais quelle hypocrisie? Fini ce temps là!!! ON DOIT ÊTRE SOLIDAIRE ET UNI.

  3. Inadmissible !!!!! C’est dans ce genre de situation que nous devons montrer notre solidarité et ce dont nous sommes capables.
    Cet enseignant doit être rétabli illico presto dans son poste.
    Le MAK doit faire une déclaration urgente de dénonciation, soutien sans faille et mobilisation tous azimuts pour soutenir l’un des nôtres.
    Tous sur les réseaux sociaux et devant le centre professionnel pour mettre la pression, et lui faire de sa vie un cauchemar et un enfer au harki qui a fait cet abus de pouvoir.
    Nous allons pourrir la vie à ce renégat.
    Oeil pour oeil dent !!!! Jusqu’à quand allons nous subir les diktat de scélérat.???? A la manière corse, y’a pas de gants à prendre.
    La personne qui a pris cette décision scandaleuse doit être démasquée c’est elle qui va être au chômage.
    Nous demandons la tête de ce traitre ou traîtresse.
    Ils licencient un patriote kabyle pour le remplacer peut être par un arabo salafiste.
    Ce compatriote est exemple à suivre il doit être décoré de la médaille de la bravoure par le MAK.

  4. Scandaleux, il faut immédiatement le responsable de cette traîtrise et le démettre de ces fonctions. C’est les kabyles sont incapables de réagir à tel affront, on peut s’inquiéter sur leur capacité à reverser cette arabisation forcée et cette humiliation. RAUS les traitres hors du pays kabyle.
    Ps. Tout kabyle digne se doit de suivre l’exemple de ce jeune enseignant, rendez hommage à nos héros et intellectuels, dénoncez sans ménagement ces vils traitres à la solde du colon criminel arabo-palestinien.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici