Libération des détenus : L’URK rend particulièrement hommage aux avocats

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Muh-Said avec une banderole de Union pour la République Kabyle (URK)
Muh-Said avec une banderole de Union pour la République Kabyle (URK)

KABYLIE (TAMURT) – Dernièrement, plusieurs détenus politiques kabyles, arbitrairement arrêtés et placés sous mandat de dépôt par le régime algérien, ont été remis en liberté provisoire. Parmi eux figurent un cadre de l’Union pour la République Kabyle (URK), en l’occurrence Moh-Said Belkacemi, Hocine Moula, Ahcène Graichi, Djamel Ikni, Ahcene Cherifi, Lounes Hocine, Rachid Touam et Ferhat Mohand Arab. Dans une déclaration, rendue publique récemment, l’URK a exprimé ses remerciements aux militants kabyles qui n’ont pas cessé de réclamer la libération de leurs frères incarcérés, mais aussi aux avocats qui ont assuré leur défense dans un contexte de répression et de terreur.

« L’URK tient à remercier tous ceux qui ont contribué à la récente libération des détenus politiques kabyles, particulièrement leurs avocats. L’URK souligne l’importance du soutien des proches et des familles propres et politiques ainsi que celui des militants kabyles qui témoignent un intérêt particulier à leurs frères innocents qui croupissent encore dans les geôles algériennes », lit-on dans un communiqué signé par Lyazid Abid, premier responsable de ce mouvement politique qui prône l’indépendance de la Kabylie. Tout en assurant œuvrer « pour que tous les prisonniers d’opinion retrouvent rapidement leur liberté », l’URK dénonce leurs tortionnaires du régime algérien qui « devront un jour répondre de leurs forfaitures ». Pour rappel, l’URK qui soutient et prend part aux différentes manifestations de la diaspora kabyle, organisées en Europe ou en Amérique du Nord, pour interpeller l’opinion internationale sur la répression que subit la Kabyle, avait officiellement saisi dans cette optique la Commission des droits de l’homme des nations unies, l’année dernière.

Par ailleurs, l’URK appelle à une forte mobilisation à l’occasion de la célébration, ces jours-ci, des printemps kabyles (1980/1981 et 2001). « La Kabylie, chers concitoyens, a besoin de tous ses enfants. Il est temps de nous secouer pour qu’enfin cesse l’injustice que nous subissons du fait de l’Etat algérien. Ce 20 avril est une occasion pour prouver que la reddition ne nous gagnera pas et que notre combat continuera jusqu’à la libération de la Kabylie », a écrit le responsable de l’URK. A noter qu’en plus de la remise en liberté provisoire de quelques militants kabyles, d’autres ont vu les accusations à caractère criminel portées contre eux annulées. C’est le cas des militants kabyles Abdennour Abdesselam, Medjahed Chafik, Lahlou Bechakh, Hamza Bououne et Mira Moknache.

Lyes B.

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