APC de Timezrit : Le maire FFS jette l’éponge

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2019
Le Maire de Timezrit, Hicham Benlakehal
Le Maire de Timezrit, Hicham Benlakehal

VGAYET (TAMURT) – Evoquant des « circonstances de la vie personnelle et politique », le maire de Timezrit, Hicham Benlakehal, d’obédience FFS (Front des forces socialistes), a annoncé, ce lundi 25 septembre, sa démission de son poste de premier magistrat de la commune. Pour rappel, le parti fondé par feu Ait Ahmed a participé aux élections locales algériennes du 27 novembre 2021, massivement boycottées en Kabylie.

Dans une déclaration rendue publique, aujourd’hui, le P/APC de Timezrit, Hicham Benlakehal, a fait part de sa démission de son poste de maire, qu’il occupe déjà depuis 2020 (précédent mandat). Elu du parti FFS, H. Benlakehal justifie sa décision par la difficulté d’assumer des responsabilités de P/APC dans un contexte rude. « Aujourd’hui, il est connu pour tout le monde que la mission du maire dans le contexte actuel est marquée par des épreuves et des moments difficiles, parfois dépourvus de solidarité et de soutien », a-t-il déclaré.

Le désormais ex maire de Timezrit a aussi évoqué « les circonstances de la vie personnelle et politique » pour expliquer les raisons l’ayant poussé à jeter l’éponge. Le militant socialiste n’a toutefois pas précisé la nature de ces circonstances politiques. S’agit-il d’un désaccord avec la politique de l’actuelle direction du FFS new-look, dont la connivence avec le régime algérien n’est plus un secret ? Ou, H. Benlakehal fait plutôt allusion à la répression qui s’abat sur la Kabylie et le silence assourdissant de son parti face à cette situation ?

Par ailleurs, le maire démissionnaire, tout en mentionnant sans les citer des défis relevés, reconnait avoir perdu le goût de servir en tant que maire. « Tout de même, nous avons su et pu surmonter individuellement et collectivement plusieurs défis, toutefois, quand le cœur ne bat plus pour ce que nous considérons être bon et que le bon sens s’affaiblit, il faut savoir faire preuve d’honnêteté dans nos de positions ».

Ainsi, à deux ans de la fin de son mandat, le jeune P/APC de Timezrit a eu « la clairvoyance », comme il l’annonce dans sa déclaration, de comprendre qu’un maire sous le joug du régime algérien ne jouit d’aucune prérogative.

Arezki Massi

1 COMMENTAIRE

  1. ce que le maire n’a pas eu le courage de dire, pour des raisons tout a fait respectables:
     » je ne veux pas etre un KDS, je me retire en sortant de la grande porte la tete haute »

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