 - Le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed vient de transmettre les pièces du dossier du militant Hocine Azem (URK) et de ses codétenus Hamou Boumedine, Bouaziz Ait Chebib, Belaid Amar Khoja et Bousaad Pacha au procureur de la république, a indiqué, ce mardi 19 juillet, Me Ouali Sofiane. La programmation des plaidoiries devant la chambre d'accusation de la cour d'Alger ne devrait pas tarder.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed vient de transmettre les pièces du dossier du militant Hocine Azem (URK) et de ses codétenus Hamou Boumedine, Bouaziz Ait Chebib, Belaid Amar Khoja et Bousaad Pacha au procureur de la république, a indiqué, ce mardi 19 juillet, Me Ouali Sofiane. La programmation des plaidoiries devant la chambre d’accusation de la cour d’Alger ne devrait pas tarder.
Placés sous mandat de dépôt fin juin 2021, soit depuis plus d’un an, l’affaire du militant de l’Union pour la République Kabyle (URK), Hocine Azem, et ses codétenus Hamou Boumedine (RPK), Bouaziz Ait Chebib, (AKAL), Bousaad Pacha Belaid (AKAL) et Belaid Amar Khoja connait du nouveau. En effet, le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed a décidé de transmettre les pièces du dossier de ces militants kabyles au parquet, a expliqué Me Sofiane Ouali. Cela signifie que la programmation des plaidoiries devant la chambre d’accusation de la cour d’Alger suivra dans les prochains jours. Pour rappel, ces militants ont été arrêtés en juin 2021 à Tizi Wezzu.
Présentés le 27 du même mois devant le juge d’instruction du tribunal de Draa El Mizan, ils ont été tous placés sous mandat de dépôt au terme de leur comparution. Le 02 août, le même juge s’est dessaisi de leur dossier. Celui-ci a été transféré au pôle spécialisé du tribunal Sidi M’hamed, à Alger. Hocine Azem et ses codétenus ont été transférés à leur tour à la prison d’El Harrach, banlieue d’Alger. Actuellement, ils croupissent à la prison de Koléa. Des chefs d’accusation fallacieux sont portés à l’encontre de ces militants pacifiques.
Ils sont faussement accusés d’«atteinte à l’unité nationale » et « appartenance à une organisation terroriste » sur la base du controversé article 87 bis, dénoncé d’ailleurs par des ONG de défense des droits de l’homme dont Amnesty International.
Aksil K.
Toute la solidarité aux détenus politiques. La kabylie entière partage le supplice de ses enfants. Un peuple fort de son sens d’ État ne sera jamais plié. Les peuples solides ont la solidité de leurs principes qui nourrissent les nouvelles générations. Ainsi, chaque oppression de plus est une marche en plus vers la libération de l’ autocensure, cet allié des bourreaux qui est souvent une valeur intrinsèque, qui est toujours mal valorisée à l’ extérieur. Les peuples donc s’ épanouissent depuis leurs propres éthique. Vivent les hommes libres, bourgeons d’aujourd’hui qui s’ offrent à leurs peuples de demain.