La guerre dite de libération du premier novembre 1954 a été déclenchée en Kabylie par des Kabyles. La guette a été menée par les Kabyles qui avaient fait de leur mieux pour la propager à travers toute l’Algérie. D’ailleurs, sur les 18 colonels qui avaient dirigé la guerre sur le terrain, 13 étaient Kabyles. Le congrès de la Soummam a été organisé par des Kabyles en Kabylie. Il était tout à fait logique que les négociations soient menées par un leader kabyle.
Krim Belkacem signa avec ses propres mains l’indépendance de l’Algérie, le 19 mars 1962, à Evian, après plusieurs semaines d’âcre négociations. Le Kabyle Krim Belkacem récupéra la souveraineté algérienne cédée à la France, un siècle auparavant par l’Algérien Émir Abdelkader. Par racisme et haine anti Kabyle, le criminel Boukharouba alias Boumediene avait ordonné l’assassinat de Krim Belkacem en Allemagne. Un crime organisé minutieusement par Abdelaziz Bouteflika. Les deux criminels Bouteflika et Boumediene, n’ont pas fait évidemment la guerre de libération. Ils reprochaient à Krim Belkacem d’avoir accepté à la France de poursuivre ses essais nucléaires en Algérie après 1962.
Krim Belkacem était obligé de faire des concessions à la France qui n’aurait jamais accepté de renoncer à ses essais nucléaires. Sans cette concession, jamais l’Algérie n’aurait accédé à son indépendance et ce n’était pas sur Bouteflika ou sur Boumediene que les Algériens pouvaient compter pour se libérer. En réalité, ses reproches, faits à Krim, n’étaient que des positionnements au pouvoir. Boumediene n’avait aucun autre argument pour écarter le Kabyle Krim du pouvoir.
À l’indépendance, une fois installé au pouvoir, Boumediene montra son vrai visage de dictateur anti-kabyle. L’indépendance de l’Algérie fut ainsi confisquée par ce même Boumediene, pour paraphraser Ferhat Abbas.
Idir Yatafen