Depuis hier matin les travailleurs du Trésor Public de Tizi-Ouzou observent un arrêt de travail. Ils sont en grève pour une durée de trois jours. Les grévistes ont enclenché ce mouvement de grève pour dénoncer leur tutelle à qui ils reprochent d’ignorer leurs revendications.
Les travailleurs de ce secteur névralgique réclament un fond de revenu complémentaire, la revue du quote-part attribué au personnel du trésor, la germanisation des agents contractuels du corps commun et la revendication de la prime de transport et de panier. Des points de revendication que les protestataires estiment être le strict minimum.
Pour eux, la grève est le seul moyen de se faire entendre. Avant de procéder à ce genre de protestation, les travailleurs ont pris le soin d’alerter et d’aviser par écrit leur tutelle à maintes reprises. En vain. Les cris de détresse sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Les grévistes ne comptent pas rester les bras croisés après ces trois jours de grève. Des grèves cycliques seront observées par la suite si leurs problèmes ne sont pas concrètement pris en charge. Ils disent que leur tutelle a l’habitude des les voir se calmer après chaque mouvement de grève, mais cette fois ils ne prévoient pas de commettre la même erreur que dans le passé. Maintenir la pression et rester mobilisés.
Les travailleurs du trésor ne sont pas les seuls à faire face à des problèmes socioprofessionnels. L’ensemble des employés du secteur public sont dans le même cas. L’embarras, le stress et la pression hantent les esprits des travailleurs.
Moussaoui R.
