Rien ne va plus à l’institut national de formation supérieure des sages-femmes de Tizi-Ouzou. Le pourrissement qui prévaut au sein de cet institut a poussé les travailleurs à sortir de leur mutisme. La mauvaise gestion des responsables et leurs insouciances sur les conditions déplorables dans lesquelles les travailleurs accomplissent leurs tâches ne sont perçues que comme un mépris supplémentaire envers leur profession.
La section syndicale a donc appelé à une grève de 03 jours consécutifs, une grève suivie d’ailleurs à 100%, ce qui démontre le marasme qui perdure au niveau de l’Institut National de Formation Supérieure des Sages-Femmes de Tizi-Ouzou.
« La promulgation du statut de l’institut traîne déjà depuis deux ans, et ce, afin de permettre le déblocage des carrières des travailleurs notamment la création de postes supérieurs, la promotion, le recrutement… », lit-on sur la déclaration rendue public par les grévistes.
D’autres problèmes sont aussi évoqués. Les grévistes qui sont au comble de leur colère exigent immédiatement « l’intégration des travailleurs de l’institut, qui exercent à temps partiel, dans des postes permanents, à temps plein. Au moment où nous célébrons le 59ème anniversaire du déclenchement de notre légendaire révolution, les enfants et les petits enfants de nos glorieux martyrs vivent toujours dans la précarité et l’injustice sociale contrairement aux objectifs de cette même révolution ».
Les travailleurs de l’Institut National de Formation Supérieure des Sages-Femmes de Tizi-Ouzou ne s’arrêtent pas là. Ils réclament aussi « la généralisation de la prime de contagion à tout le personnel de l’institut, à l’instar des professeurs de l’enseignement paramédical (PEPM) du même établissement ».
Farid M.
section syndicale de quel syndicat pourquoi vous refusez de citer l’UGTA. Ce n’est pas normal car combien même vous taxer ce syndicat proche du pouvoir il n’en demeure pas moins qu’il reste aux côtés des travailleurs. Si c’était un syndicat satellite vous n’auriez pas manqué de le citer. un peu de discernement vous ne fera pas de mal.
Le bureau de la section de base du Syndicat National des Professeurs de l’Enseignement Para Médical (SNPEPM) réuni en session extra ordinaire ce jour, le 10/12/2013 vient, par ce présent communiqué, porter à la connaissance de l’ensemble du personnel de l’institut ainsi qu’à l’administration de l’établissement, que ses adhérents ne s’inscrivent pas dans la dynamique de contestation engagée ces derniers jours par une partie du personnel de l’INFSSF de Tizi-Ouzou