ALGERIE (Tamurt) – Un autre plan machiavélique est mené depuis plusieurs mois par le régime colonial contre les structures sociales et ancestrales en Kabylie. Il s’agit, en effet, de la création d’une association religieuse au niveau de chaque village en Kabylie.
Des associations dans le seul objectif est de faire l’ombre sur les comités de villages qui gèrent les affaires des citoyens depuis des lustres. Le pouvoir dote de topus les moyens financiers ces associations. Les membres de celles ci, dont la plupart sont des islamistes, bénéficient de toutes les facilités administratives et surtout des subventions.
D’ailleurs, le premier objectif de ce genre d’association à caractère religieuse est de demander la réalisation des lieux cultuels, plus particulièrement des mosquées. d’ailleurs, des conflits éclatent toujours entre les comités de villages et les membres de ce genre d’associations. L’affaire d’Aghriv est l’exemple le plus édifiant. Le complot consiste à implanter, à tout prix, une association religieuse ou plusieurs dans chaque village en Kabyle afin de détruire les organisations ancestrales de la Kabylie.
Lounès B
L’islamisme vas detruire la Kabylie a moins que le MAK n’arrive a nous tirer de cette misere.
L’ombre de la tentation de l’ordre islamiste kabyle, après l’échec des trois mousquetaires kabyles
L’ambition de relais dans la société amazighe de Kabylie des islamistes kabyles réside dans l’échec des 3 mousquetaires. Elle s’installe dans la contestation politico-sociale, une espérance religieuse et une vision spirituelle. Pour mieux s’implanter une perspective identitaire et culturelle amazighe. Cette tentative islamiste s’attaque de front aux intellectuels qu’ils considèrent occidentalisés. Cette utopie islamiste qui s’implante en Kabylie est du coté d’une revendication de changement de régime. Ces revendications de changement radicale rejoignent certaines de celles de la société Kabyle. Cette mouvance islamiste est très ambivalente. Elle fait fi de la spécificité amazighe laïque et moderniste pour dénoncer le désordre sociale, la corruption et le clientélisme en terme coranique de la Fitna (affrontement socio-politique aux temps du prophète). Puisque les nouveaux islamistes kabyles prétendent que le devenir de l’islamisme est à réinventer et à moderniser, pourquoi alors aller chercher et puiser son nouveau contenu spirituel et religieux dans un passé révolu, stagnant, rétrograde et dépassé.
Après l’échec des trois mousquetaires kabyles laïques, les islamistes kabyles pensent que les conditions sont réunies pour s’installer et se développer. Ils commencent à courtiser la bourgeoise locale touchée par la politique financière désastreuse et la corruption du régime. Avec un discours d’opposition contre le Régime et leurs relais les trois mousquetaires qui ont soutenu la libéralisation, afin de s’accaparer les clés des grands secteurs économiques rentables de la société Kabyle. Ils s’adressent aux couches déshérités et aux pauvres des villages éloignés, qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins. Leurs lopins de terre ne suffisent plus à les nourrir. Ils pénètrent aussi les populations qui ont fui leurs douars pour se réfugier autour des villes dans des bidonvilles: Vgayet, Tizi n Wezzu,, Tuvirett, Boumerdès, etc. Les trois mousquetaires kabyles n’ont pas trouvé utile d’éviter les nouvelles transformations sociales et identitaires (arabité et islamité) profondes qui détériorent le mode de vie ancien et spécifique de la société Kabyle. Il est vrai que certains cadres et membres de ces trois mousquetaires sont loin de vivre dans les craintes d’une crise économique ou d’une répression du régime. Même leurs familles et enfants sont mis à l’abri (à Alger ou à l’étranger) des influences de l’islamisme et de l’arabisme. Avec les leurs, ils vivent un environnement et un univers culturel différent. C’est ce vide qui explique en partie l’infiltration et le développement de la mouvance islamiste dans la société Kabyle face à une génération perdue et abandonnée. Cette nouvelle génération désorientée et divisée par les trois mousquetaires se tourne vers les sentiments religieux et commence à en faire siens, et de là fascinée par l’utopie d’une révolution islamiste (fitna). A mon avis l’échec des trois mousquetaires, est dû au fait qu’il n y a pas eu un partage de sentiments, ni d’objectifs communs sincères entre eux et la société Kabyle. Cette situation a fait dire aux islamistes kabyles que le terrain est devenu vierge, et il est propice pour libérer et récupérer ces ‘brebis et moutons égarés’, afin de leur ouvrir les portes de l’islamisme et leur offrir la Hikmat (sagesse). En s’adonnant à des actions caritatives (nouvelles en Kabylie, mais très appréciées par les plus démunis), les islamistes kabyles promettent aux déshérités le partage des biens et des richesses. Pour les personnes nanties, aisées et riches de Kabylie, ils promettent la dignité, la sécurité et les faveurs d’Allah.
Pour couronner le tout, ils jouent sur les deux tableaux en promettant aux deux couches de la population An-Najat (le salut éternel) dans l’au-delà auprès d’Allah.
C’est ainsi qu’ils pensent concilier l’inconciliable: les intérêts socio-culturels et identitaires qui séparent les Kabyles des autres algériens. Pour les islamistes kabyles, leur mission consiste à protéger les démunis (moustadrafin) du reste de la société Kabyle occidentalisée et des mousquetaires corrompus qui sont des infidèles et des arrogants laïques (moutakbirin) qui ont failli à leur mission. Les islamistes kabyles arrivent à faire croire à une jeunesse kabyle désorientée qu’ils seront capables de l’aider à franchir et à surmonter la Aqaba (la pénibilité et la punition divine). Les islamistes kabyles (ils existent n’en déplaise à ceux qui font l’aveugle et le sourd) ne négligent aucun effort pour ‘endoctriner’ la jeunesse kabyle désorientée, afin de l’entraîner sur le chemin de la Qawma islamiya (révolution islamique et/ou réveil et soulèvement religieux). Pour réussir leur prosélytisme, les islamistes kabyles n’hésitent pas à intégrer dans leurs discours la notion de lutte pour une avancée identitaire, culturelle et pour l’officialisation de la langue Tamazight (certains imams enseignent les rudiments de Tamazight en caractères arabes et Tifinagh dans les mosquées). Certains d’entre eux pour réussir leur mission, ils vont jusqu’à dire qu’ils revendiquent aussi la spécificité amazighe de la société Kabyle. Ainsi ils commencent dès le départ à se protéger d’éventuels opposants sur ce terrain. Ainsi ils pensent pouvoir récupérer les valeurs identitaires et culturelles de la société Kabyle en mettant aussi l’emphase sur les antagonismes sociologiques et l’individualisme croissant qui nuisent au développement de la Umma Islamiya (communauté musulmane). Ils développent vite les concepts de la Choura (consultation des religieux) et renforcent la Naṣiḥa (orientation islamique). Pour convaincre, ils intègrent dans leur macédoine les principes de la traditionnelle Djemaε de la société Kabyle (assemblée de village), en les déformant, en les travestissant et en les islamisant avec la notion de Ijmaε (assemblée de religieux qui exclut toute opinion divergente). A la place des sages du village initialement, ils substituent des religieux qu’ils nomment Ahl-al-ḥal et/ou Ahl-al-ḥaq (juristes religieux qui délibèrent selon les percepts de la loi islamique). Un vrai mouvement souterrain bien organisé, bien structuré et discrètement très actif dans l’ombre. Ils se disent de vrais Nnas mas-ulin (responsables et fidèles islamistes engagés). Il ne faut pas minimiser leur portée, ils sont de vrais agents islamistes, extrémistes et totalitaires.
Ils s’insèrent partout, pénètrent tous les rouages et deviennent de redoutables adeptes de Taqlid Islamiya (traditions politico-propagandistes religieux). Ils se donnent la mission divine de ‘sauver’ les kabyles égarés et touchés par l’occidentalisation. Leurs contradictions balancent et naviguent entre l’avenir de l’Islamisme et son passé. Ils arrivent même avec des ambiguïtés à faire passer des mensonges, des généralités perplexes et parfois même vides de sens et de réalisme. Les nouveaux islamistes kabyles font du religieux et du spirituel leurs facteurs et objectifs de changement par la grâce d’Allah. Après l’échec des 3 mousquetaires dans les revendications de la société Kabyle, cela leur à donné des ‘ailes’, et ils ont occupé le terrain. Ils ciblent d’abord les élites intellectuelles et les gens qui ne se sentent pas concernés par ‘l’idéologie religieuse musulmane’.
Ils puisent leurs forces dans trois sources de l’Islam:
1 – la Chariεa: lois d’Allah au dessus de toutes les lois,
2 – La Sunna: tradition prophétique: dires et faits du prophète Mohammed érigés et imposés en mode de vie (ḥidjab, barbe, djellaba: burnous toléré en pays Kabyle, en guise d’équivalence),
3 – s’inspirent du système des Ṣuḥabas: les compagnons du prophète qui se chargeaient de faire connaître la Sunna
Aujourd’hui les islamistes kabyles pensent que les imams et les gens de l’Ijmaε (assemblée sous contrôle de religieux qui exclut toute opinion divergente) peuvent jouer ce rôle d’éducation et charger leurs adeptes à éduquer et à véhiculer le message coranique islamiste délivré par Allah selon eux. Pour le moment cette utopie ‘révolutionnaire islamiste’ n’est qu’à ses débuts en ce qui concerne la violence dans la société amazighe du pays Kabyle.
Pour l’instant elle se contente de promouvoir la Chariεa par l’éducation et l’endoctrinement en formant d’ailleurs ‘discrètement’ des Mouminines (croyants actifs) par ce qu’ils appellent l’Ijtihad (effort religieux rationnel) qui les conduira plus tard Inch’Allah (si Allah le veut) comme ils le souhaitent au Djihad (lutte armée pour l’islam….). Ainsi, ils pensent que tout est réuni pour fusionner l’action islamiste en pays Kabyle:
1 – dimension religieuse existante dans la société Kabyle,
2 – organisation sociale et politique en voie de substitution,
3 – libérer les opprimés, cela plaît à Allah et l’a ordonné,
4 – chacun doit-être prêt à obéir à la volonté d’Allah,
5 – appliquer la Chariεa dans l’identité islamique.
Pour les islamistes kabyles, l’identité et la culture amazighes ne sont pas incompatibles avec l’islamisme. Elles peuvent très bien se développer au sein de la Umma Islamiya (communauté musulmane), ce qui n’a pas été le cas au sein du régime criminel et dictatorial actuel d’Alger, nous assurent-ils. Mais leurs démagogies les trahie, surtout quand ils affirment que cela est possible une fois les Droits et les Lois d’Allah auront régné:
1 – Instaurer d’abord un modèle de civilisation islamiste unique,
2 – régir la société selon les lois d’Allah,
3 – freiner la richesse aveugle en limitant le libéralisme,
4 – diminuer la pauvreté extrême des plus pauvres, etc.
On voit vite maintenant ce qu’elle dévoile cette révolution utopique islamiste kabyle contestataire, aussi juste et égalitaire qu’elle prétend l’être. Elle se forme elle aussi finalement comme toute autre idéologie totalitaire et autoritaire, dans les contradictions des rapports sociaux et l’exploitation de la misère humaine. Cela doit nous emmener à être prudent et très vigilent. Les promesses de ces islamistes kabyles pour des jours meilleurs tant identitaires, économiques que sociaux, risquent une fois de plus de nous faire vivre un autre drame algérien des décennies noires. Un drame d’autant plus dangereux qu’il se déroulera seulement en pays Kabyle, où comme tout le monde le sait: oh! pardon le vit: la société amazighe de Kabylie est toujours et encore quadrillée par l’État militaire, avec une force en présence comme au temps de la colonisation. Au lieu de cheminer dans l’absurdité et la stratégie de la destruction et de la reconstruction, ne serait-il pas plus sage de renforcer la séparation entre le religieux et le politique, entre l’État et la religion, comme de tradition en pays Kabyle, afin de mieux canaliser les bonnes volontés et agir au mieux et au présent. D’ailleurs si on retourne aux débuts de l’Islam, on se rend compte que ces nouveaux islamistes kabyles, comme ceux d’ailleurs ne font que réinterpréter ce qui a déjà existé. On constate finalement que ces islamistes kabyles des temps modernes, ces ‘fous d’Allah’ n’acceptent la modernité que là où elle favorise leur idéologie archaïque. Pour la société du pays Kabyle, ils sont un danger pour l’amazighité et la démocratie. Contrairement à ce qu’ils prétendent en bons démagogues, en Islam, il ne doit exister aucune loi ni identité en dehors de celles de la Umma Islamiya (communauté musulmane).
Ne disent-ils pas dans leurs discours qu’ils sont contre les ouvertures culturelles, identitaires et démocratiques?
Leur modernité à eux, c’est l’application de la Chariεa dans l’Identité Islamiste (social, économique, culturelle et politique):
1 – Imposer un modèle de civilisation islamiste unique,
2 – ils s’activent à imposer leurs conceptions du monde, etc.
Il est à craindre que si l’on ne redouble pas de vigilance, et que l’on ne prend pas au sérieux ce développement de l’islamisme en Kabylie, on verra de plus en plus l’apparition et l’émergence (si ce n’est déjà fait) de groupuscules religieux (par le prêche, la mosquée et les réunions secrètes des imams) qui se présenteront comme des chargés de mission au compte d’Allah, pour propager sa parole et redresser le mal selon la loi islamique. Tirée livre »Pleure ma Kabylie bien aimée, pleure »
Qui a dit alors que la Kabylie échappait à la mainmise du pouvoir. Si ce dernier peut se permettre de s’immiscer de la sorte dans la gestion des villages de Kabylie, cela voudrait dire que les carottes sont bien cuites et que les Kabyles sont parfaitement colonisables. Tant que l’Islam est sacralisé, que l’islamisme gagne du terrain, que les charlatans règnes en maîtres, que les esprits continuent à être formatés sur le logiciel Waha..bite et que la liberté de conscience et du culte ne sont pas consacrés en Kabylie, les Kabyles demeureront des éternels proies de tous les prédateurs particulièrement les Arabo-islamistes.
Il faudrait dissoudre sans tarder ce cheval de troie.
Kabyles,ces associations ne sont pas là pour vôtre bien, elles sont là pour éradiquer vôtre culture et identité, dites-vous bien, si réellement ces dernières veulent vous aider, elles devraient être non religieuses et elles construiraient plutôt des écoles de sciences, maths et musiques et des hôpitaux, des dispensaires, des maisons de jeunes etc etc..
Malheureusement, elles sont là pour faire du mal, vous déculturer, elles font un travail de sape, elles insinuaient de l’islamisme aux cerveaux de vos enfants, ils sont entrain de dynamiter tout un pont de nôtre culture ancestrale, ils sont entrain de vous enterrer à petit feu. Réveillez-vous ces gens sont maléfiques à plus d’un point, ils ne vous aiment pas tel que vous êtes, ils sont la pour dénaturer vôtre belle culture de jadis pour la substituer par l’obscurantisme et la bassesse arabo-islamo-coloniale.
L’islam n’a rien à voir, il a toujours été out.
C’est l’esprit zaouia qui règne, il faut lire les paroles de la symphonie Fortuna qu’on a chanté à l’opera d’Alger.
Ce n’est pas l’islam qui a dissout les peuples, les tribus les langues et les religions,tout ceci est l’oeuvre du mensonge républicain, comme disait Jule Ferré, l’école républicaine est là pour arracher dieu du coeur des gens, Pour l’islam, la libèrté n’est pas un droit, elle est en nous et on nait avec,
Chacun épouse la religion qu’il veut, l’islam impose une chose, le commun des mortels depuis l’age de la piere,
La république maçonnique a détruit le christianisme aussi bien en Algérie qu’en France,
La Kabylie est la seule préoccupation de ce pouvoir mafieux, il ne manque pas d’idées dès qu’il s’agit de détruire ses fondements, il la combat comme un État indépendant, ce qui donne de plus en plus de crédibilité au projet du MAK .
des fois .quand un arabe dit dans une discutions que les kabyles ne font pas ramadan et ne font pas de prière .y a toujours un kabyle qui se lève pour se justifier et dire non d ailleurs c est de Kabylie qui a le plus de zaouia .quel fierté ? on dirais qu’on a des UNIVERSITÉS .des ténèbres ne jailli pas de Lumière. STOP.ces associations sont des CAP ( Centre Abrutissement Populaire )