Ou moment le pouvoir algérien a pris la décision de débaptiser la seule et unique placette de chantre de l’Amazighité, Matoub Lounès, une nouvelle rue vient d’être baptisée à Paris, à Argenteuil plus exactement, au nom du Rebelle.
Il n’est pas étonnant de voir le pouvoir algérien confier les travaux de la destruction de placette Matoub Lounès de la ville de Tizi-Ouzou à l’entreprise des travaux public, Berçul, dont le propriétaire n’est que le président de la Jeunesse Sportive de Kabylie, Moh Chrif Hannachi.
La cérémonie de nouvelle baptisation d’une rue à Paris au nom de chanteur engagé Kabyle s’est déroulée cet après-midi en présence d’une foule nombreuse. En plus des élus locaux, plusieurs autres artistes et chanteurs Kabyles et Français ont été au rendez-vous. Les Kabyles ont baptisée cette rue au nom de Matoub Lounès dans la dignité et en apothéose.
Derrière cette initiative, les dynamiques membres de l’association culturelle l’Association Maison Amazigh d’Argenteuil Amabvo. Ces nombreux adhérents ne ratent aucune occasion de rehausser la culture Kabyle dans l’universalité. Notons que dans trois semaines la Kabylie célébrera le 15 èm anniversaires de l’assassinat de Matoub Lounès par les sécurités militaires algériennes à Thala Bounane, le 25 juin 1998. A ce jour les vrais assassins ni les commendataires ne sont jugés. L’ambre de la DRS plane toujours sur cet assassinat et c’est ce n’est un secret pour personne.
Pour marquer cet évènement, la fondation Matoub Lounès a concocté un riche programme, que ce soit en Kabylie, en France mais aussi au Canada.
Youva Ifrawen
