Varsovie (TAMURT) – Installée au-lendemain de l’invasion de l’armée russe des terres ukrainiennes, une cellule de crise Ukraine-Kabylie est déjà à pied d’œuvre en Pologne pour accueillir d’éventuels citoyens kabyles, principalement des étudiants, fuyant la guerre. Dans un communiqué rendu publique, ce dimanche 27 février, cette cellule de crise affirme avoir « déjà pris en charge une dizaine d’étudiantes et étudiants arrivés à Varsovie complètement épuisés après un périple de 3 jours. »
Bien que son attention se porte essentiellement sur les citoyens kabyles, qui fuient l’Ukraine à cause de la guerre qui y fait rage, l’Aza-rouge, accompagnée par une délégation du GPK Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad) se dit prêt à accueillir « sans distinction tous ceux qui la solliciteront. » Les quelques kabyles qui ont réussi à rejoindre la Pologne et qui ont sollicité l’aide de l’Aza-rouge « sont actuellement hébergés dans des hôtels à Varsovie en attendant l’arrivée de ceux qui sont sur la route et qui seront pris en charge dès leur arrivée », a affirmé la cellule de crise Ukraine-Kabylie, tout en précisant que « des contacts ont déjà été noués avec plus d’une vingtaine d’entre eux. » Par ailleurs, et selon la même source, les kabyles de la diaspora se mobilisent activement pour venir en aide à leurs compatriotes. « De nombreux résidents kabyles dans les pays voisins de l’Ukraine ont répondu favorablement à l’appel à la solidarité lancé par le MAK et l’Anavad en collaboration avec l’Aza-Rouge pour venir en aide à nos frères en détresse », a-t-on souligné.
Ces dernières années, les universités ukrainiennes attirent de plus en plus d’étudiants de l’Afrique du Nord. Selon des chiffres communiqués, en 2019, par le doyen de l’université nationale de Kharkiv (deuxième grande ville de l’Ukraine), ils sont pas moins de 500 kabyles et algériens qui partent annuellement en Ukraine pour continuer leurs études universitaires, motivés par la gratuité des inscriptions préliminaires et la facilité des démarches de demande de visa.
Lyes B.
Azul,
Ne peut-on pas, une fois pour toutes, écrire en kabyle les passages en kabyle, et le reste, complètement dans l’autre langue utilisée (français, anglais…) ?
Pourquoi l’Aza-Rouge, alors qu’il faut écrire, complètement en kabyle, l’Aza-Azeggaɣ, et ajouter pour ceux qui ne comprendraient pas (= Croix-Rouge kabyle) ? Au final, on aurait : l’Aza-Azeggaɣ (= Croix-Rouge kabyle).
On respecterait ainsi à la fois notre langue et le lecteur qui ne la connait pas, en arrêtant cette espèce de mélange, sans nécessité (comme pour la derja), qui fera bientôt du kabyle une sorte de créole (ce qu’est la derja), et non une langue véritable, puisque nous nous évertuons, sans nécessité, à faire des emprunts, qu’il faut appeler comme le disent les linguistes, « emprunts de substitution » : en clair, qui enterrent notre langue. Mais, nous les Kabyles de Kabylie, nous appelons cela, tutlayt n zdimuh (parlée à Tizi et à Bgayet, entre autres). Par exemple, au lieu de dire : aɣed aɣrum, on entend dire, soit aɣed lkhobz, soit echri aɣrum. A tawaɣit.
Tannemirt