Des centaines d’adjoints de l’Education de la région de Tizi-Ouzou se sont rassemblés, ce matin, devant le siège de la direction de l’Education. Les protestataires, affilié au Syndicat National des Travailleurs de l’Education, SNTE, ont ainsi mis en exécution leur préavis de grève dans l’espoir de faire satisfaire leur plate-forme de revendications.
Une plateforme, pour rappel, sur laquelle est soulignée leurs problèmes professionnels. Ils exigent, essentiellement, d’accorder la priorité aux adjoints de l’Education pour leur intégration aux postes de conseiller à l’éducation au vue du décret 49/90.
Un autre point important est soulevé par les adjoints de l’Education qui ne sont pas près de décolérer ou d’abandonner leurs doléances. Les adjoints de l’éducation réclament leurs promotions à des postes supérieurs sans passer au préalable des examens.
Devant la sourde oreille affichée par le ministère de l’éducation, les grévistes menacent de durcir le ton. Ils ont déjà gelé le concours d’intégration à la catégorie 9, 10 et 11, qui les promulguera au poste de superviseur de principal et de conseiller à l’éducation programmé le 8 décembre dernier.
« Le ministère de l’éducation, préfère, au lieu de répondre à nos multiples et légitimes revendications, nous ignorer et nous humilier. Et ce, tout en adoptant la politique du deux poids deux mesures et la fuite en avant », lit-on sur une déclaration rendue public par les grévistes.
R.Moussaoui
